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Dernière mise à jour : 29.12.2019
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Le suicide d'un enfant

Publié le 28/11/2015 à 12:43 par mamansendeuil Tags : parents deuil enfant culpabilité depression suicide blog enfants france impuissance pourquoi
Le suicide d'un enfant

Etant donné le nombre de parents qui passent sur ce blog qui ont vécu ce calvaire, il semble raisonnable de parler de ces décès d'enfants si particuliers, si difficiles.

   Si le deuil d'un enfant ne se fait jamais vraiment, celui qui est engendré par un suicide est encore à part : Que de culpabilité pour les parents et pourtant...

"Je n'ai rien vu", "Je n'ai pas compris", "qu'est-ce-que j'ai fait", "qu'est-ce-que je n'ai pas fait" ??? Autant de questions qui ont besoin d'être posées directement, entendues et partagées avec d'autres parents dans le même cas.

 

Les autres ? Oui les autres, le suicide est en constante augmentation, deuxième cause de mortalité en France chez les adolescents, il peut toucher aussi des enfants dès 5 ans. L'envie de mettre fin à ses jours est fréquente et le passage à l'acte l'est hélas aussi.

 Les causes de suicides sont les mêmes pour les adolescents et les adultes : il est envisagé comme une solution permanente à un problème souvent passager. Les enfants font rarement preuve de préméditation, il suffit d'une contrariété, d'un conflit pour qu'ils se décident à l'instant.

 

Il y a maintenant de nombreux conseils en prévention pour repérer les signes de la dépression, souvent confondue avec la crise de l'adolescence normale.

 Seulement voila, même avec l'entourage de la famille et une prise en charge médicale adaptée, le fond dépressif persiste et 75 % des personnes qui ont fait une tentative de suicide, récidivent dans les deux ans qui suivent.

 

Même quand vous avez tout mis en oeuvre pour aider votre enfant, le risque est toujours présent . Parfois inévitable. Le plus gros travail à faire est d'arrêter de se culpabiliser. Facile à dire n'est-ce pas ?

 

N'empêche que vous n'êtes pas seuls à vivre ça , vous êtes même nombreux à partager cette douleur. Simplement, il vaut mieux ressentir un sentiment d'impuissance qu'un sentiment de colère non légitime contre soit même...afin de pouvoir sortir du gouffre.

Commentaires (203)

lescouleursdemyriam le 15/05/2014
Des enfants qui ne veulent pas vivre ou simplement qui veulent fuir leurs problèmes , quelque soient les causes, elles sont soient connues mais impossible à contrer ou subites mais le résultat est le même. Des parents qui restent seuls sous le choc, se sentant responsables de n'avoir pas pu protéger leur enfant. La tâche est parfois impossible, hélas.
http://lescouleursdemyriam.centerblog.net


catandcats le 05/06/2014
A vous parents qui avez eut le malheur de perdre un enfant par suicide, ne culpabilisez pas.
Je sais c'est plus facile à écrire qu'à faire.
Alors je vais vous dire ce que l'on ressent lorsqu'on se suicide (2 tentatives heureusement échouées).
On ne pense pas à ces proches. On ne ressent que le mal qui nous ronge (que ce soit pour quelque chose de grave ou pas).
On ne souhaite qu'une chose, que cette douleur s'arrête définitivement parce qu'on a le sentiment d'être incapable de vivre.
On ne se rends pas compte que c'est la mort derriere...on veut juste que cette souffrance cesse.
Pourtant j'étais entourée par mon père, mes amis...mais je ne voulais plus de cette souffrance qui me rongeait.
Heureusement pour moi et mes proches, mes animaux ont ressentis ce que je voulais faire...pour la première le chien de mon père a hurlé à la mort pour me faire réagir...et la deuxième mon chat m'a mordillé le nez pour que je me reveille (en debut de coma diabétique suite à la prise d'une dose importante d'insuline).
Heureusement pour moi, ils m'ont fait réagir.

Mon témoignage n'est pas la pour vous rappeler de mauvais souvenirs ; mais pour vous faire comprendre que vous n'êtes en rien responsable.
Lorsqu'on passe à l'acte, on ne pense pas aux autres. On ne pense pas à mourir. On veut stopper une douleur, une honte que l'on pense insurmontable
http://catandcats.centerblog.net


mamansendeuil le 06/06/2014
Merci pour ton témoignage qui pourra certainement aider des mamans qui continuent à se poser les mêmes question en boucle.
http://mamansendeuil.centerblog.net


danskeletajerre le 20/07/2014
Le témoignage de ceux qui ont eu cette envie de partir en laissant tout derrière eux est très important pour ceux qui restent seuls avec leurs questions. Merci Cath (pour cette démarche pas facile).
http://danskeletajerre.centerblog.net


Anonyme le 28/08/2014
Bonjour , je m'appel mickael , j'33 ans , je suis victime de depression , et je voudrait partager mon experience ,avec vous , je suis dans la vie au chomage et j'ai fait plusieurs tentatives de suicide , je suis tomber sur beaucoup d'association qui proposé en cas de crise , de les contactez gratuitement , mais qui dit gratuit , dit forcement pas tous a afit convaincant , alors je suis passé par un site avec un appel payant , j'ai tous de suite pensé a une arnaque , et apres verification , je suis tombé sur une association declarer , et j'ai ete vraiment entendu , je suis tres heureux , et vous conseille cette association qui est sos-ecoute-suicide , franchement si vous avez besoin , ils sont la , et vous repondent a vos questions , se qui est pas le cas de tous le monde.
j'espere que se message pourrat vous aider.je suis comme vous j'aime qu'on mecoute
mickael


lescouleursdemyriam le 29/08/2014
Merci Mickaël pour cette info qui peut être d'un grand secours dans les moments de détresse : SOS-ECOUTE-SUICIDE. Payant mais efficace donc. J'espère que ces tentative de suicide ne sont plus d'actualité pour vous. Encore merci et gardez espoir.
http://lescouleursdemyriam.centerblog.net


caramelle55 le 09/10/2014
Suite au décés de ma fille il y a plus de deux ans, la culpabilité de n'avoir pas pu voir à temps qu'elle n'allait pas bien est toujours là, oui je l'ai aidé à voir des psy, sans aucun résultat, elle ne parlait pas, ça ne regardait personne son problème, depuis je suis anéantie, un véritable yoyo dans ma vie, un coup ça va, un coup je m'effondre, j'ai du rater ma vie de maman, moi qui révait d'avoir une vraie famille j'avance grace à mes amis, certainnement pas grace à ma famille
http://caramelle55.centerblog.net


lescouleursdemyriam le 12/10/2014
Avoir raté sa vie de maman ? On en est toutes à se poser la même question, et pas seulement en cas de suicide : on se sent toujours responsable. Pourquoi le cycle de la vie n'a-t-il pas été respecté ? Je me demande plutôt si je n'ai pas raté la vie de mon enfant...
http://lescouleursdemyriam.centerblog.net


catandcats le 15/10/2014
Caramelle55, non vous n'avez pas raté votre vie de maman.
Vous avez aimé votre fille, vous l'aimez toujours. C'est cela réussir sa vie de maman.
Ensuite votre fille a fait un choix qui vous a anéantie.
Mais vous n'êtes nullement responsable.
Quand on va mal, on peut berner même ses proches avec un joli masque. J'ai vécu l'enfer pendant près de 10 ans. les gens ne me voyaient pas heureuse mais personne n'a eut le moindre soupçon du drame que je vivais...je portais le masque de "Tout va bien, je vais bien".
Et souvent ce sont les véritables amis qui vous soutiennent devant les catastrophes, rarement la famille.
Bon courage à vous en vous souhaitant plus de hauts que de bas...et vivez du mieux que vous pouvez.
http://catandcats.centerblog.net


larousse le 25/10/2014
pourquoi c'est si difficile de vivre avec cette culpabilité, pourquoi avoir tant envi de ne parler que de ça et d'avoir sa tête qui tourne en boucle
http://maman triste.centerblog.net


mamansendeuil le 26/10/2014
Parce que "Larousse", enfouir ce sentiment ne sert à rien, on se sent encore plus seule et plus coupable. Coupable de quoi ? Rien en fait, dans notre tête on est tellement mal qu'on confond culpabilité et impuissance. En parler, comprendre que l'on n'est pas seule, que ceux qui passent à l'acte oublient leurs proches à ce moment, ne sont pas forcément capables de mesurer la portée de leur geste. Il n'y a pas toujours de signes avant-coureurs et quand il y en a, l'aide n'est pas toujours possible non plus. Le manque est déjà trop lourd à porter, il faut vraiment se débarrasser du poids de cette culpabilité.
http://mamansendeuil.centerblog.net


mamanespoir le 27/10/2014
Bonjour, je vois que beaucoup on peu ou traverse ce genre de situation, je vois en vous lisant tous que nous personne autour nous ne pouvons rien faire ni prévoir afin d'éviter cette catastrophe. En vous lisant je me sens moins seule et pour ça merci à tous
http://maman .centerblog.net


mamanespoir le 27/10/2014
Anonyme, quand je lis votre message j'ai envie de vous dire que vous n’êtes pas seul, chercher autour de vous une main tendue, un sourire, une personne digne de confiance un super copain pour être dans la vie, je trouve que vous avez beaucoup de courage de laisser un message et je voudrais vous dire que la vie n'attend que vous même si elle n'est pas toujours facile. Je vous souhaite de trouver du travail et de construire votre vie
courage
http://maman+.centerblog.net


mamansendeuil le 27/10/2014
On ne dira jamais assez merci à Mickaël (Anonyme) et à Catandcats (catandcats.centerglog.net) pour leurs témoignages et nous les soutenons de tout coeur.
http://mamansendeuil.centerblog.net


mamansendeuil le 27/10/2014
Mamanespoir, se sentir moins seule, pouvoir partager le manque, la culpabilité qui nous hante toutes quelque soit la manière dont notre ou nos enfants sont partis...est le but premier de ce blog. Merci à vous de nous confirmer qu'il a son utilité. Contrairement à ce que dirons beaucoup de personnes autour de vous, n'hésitez pas à vivre avec votre passé, il n'est pas un fardeau, il est la mémoire de nos enfants , fait partie intégrante de nous et nous aide à avancer. Nous devons continuer pour eux.
http://mamansendeuil.centerblog.net


Anonyme le 18/12/2014
Notre fils de 14 ans, nous a quitté il y a maintenant 2 ans. Pourquoi à t-il eu ce geste irréparable oui nous avions vu qu'il était fatigué, je lui disais que les vacances arrivées. Vos témoignes me font du bien est me permette de moins culpabiliser pendant un temps, mais cela revient. Mais la douleur sera toujours là.


lescouleursdemyriam le 18/12/2014
C'est déjà avancer d'avoir compris que la douleur sera toujours là. On doit avancer avec, au lieu d'attendre qu'elle disparaisse. Cette période de fêtes est d'autant plus difficile que l'on sent l'agitation autour de nous. La fête des enfants ? on apprend à faire semblant mais on doit aussi se réserver des moments de paroles et on a a le droit de continuer à se demander pourquoi...même si il n'y aura jamais de réponse. Les adolescents agissent rarement de manière préméditée : même si ils se plaignent (comme quasiment tous les adolescents), rares sont ceux qui disent "j'ai envie de mourir". Le trop plein arrive subitement, le passage à l'acte rapide correspond le plus souvent à un besoin de fuir un peu leur vie, de ne pas penser. Peu pensent mourir, beaucoup pensent "je ne veux plus souffrir". Notre société va de plus en plus vite et ne leur laisse pas le temps de souffler, ils le prennent à leur manière. Et on reste avec ce grand vide. Et il faut tenir bon.
http://lescouleursdemyriam.centerblog.net


aline le 04/02/2015
bonjour je m'appelle Aline et je suis une maman qui vis seule avec ses trois enfants,je me se sent impuissante.En effet mon garçon qui a 12 ans a déjà fait 2 tentatives,la 1ere fois c'était a l'école avec son écharpe,et la 2eme fois c'était chez moi avec des cachets.Bien sur j'ai déjà fait suivre part une psy en suivant le parcours hospitalier mais ce fût un échec.alors là j'ai décidé de passer par le parcours psy.dans le privé et mon dieux que c'est cher.Mais je me dis et j'ose penser que cette fois çà ira mieux...c'est compliqué pour moi car je vois la souffrance dans ses yeux et j'ai envie de m’écrouler mais je me bas contre cette idée car je me dis qu'il n'a pas besoin de voir çà,ce n'est pas ce dont-il a besoin mais c'est dur mentalement.je trouve de l'appui de ma voisine qui le connait bien et sur qui je peux conter pour rester avec lui quand je dois m'absenter...car il n'est pas question de le laisser seul,j'ai trop peur...
il y a 4-5 personnes qui me soutienne car ils connaissent mon passé et me voit évoluer dans ma vie de maman célibataire mais je pense et je ne leur en veux pas,ils ne peuvent pas comprendre ce qui me passe dans la tête.
je crois et j’espère faire ce qu'il faut pour mon petit garçon ,je l'écoute ,je lui répète qu'il a sa place dans mon cœur autant que ses deux sœurs...je me bats aussi pour qu'il ne perde pas le lien avec son papa même si celui-ci me sape le moral en m'accusant de tous les mots comme ci j’étais la responsable du mal être de mon fils...je lui renvoi alors en pleine figure que être père ce n'est pas uniquement payer l'allocation alimentaire qu'il a aussi des devoirs de m'aider dans l’éducation et dans le bien être financier qui touche aux enfants et a ce sujet je parle a un mur...
je m'adresse a vous aujourd'hui pur vous demandez si vous auriez des mots ou des phrase dont je pourrez me servir pour aider mon enfant a aller mieux.
merci d'avance.Aline


mamansendeuil le 04/02/2015
12 ans et déjà 2 tentatives, je comprends votre angoisse. Je ne suis pas psy, juste une maman en souffrance aussi mais avec des amies qui ont perdues leur enfant par suicide. Certains ne préviennent pas, la surprise est totale, d'autres disent leur mal-être. Est-ce que les tentatives de votre fils ont montrées sa détermination à arrêter de souffrir ou ressemblaient plus à un appel au secours ? Est-ce qu'il arrive à mettre des mots sur son mal être ? Peut-être pas avec des psy mais tout simplement avec vous , sa maman ( ou ses soeurs qui souvent en savent plus qu'on ne le pense). Parfois, ce mal-être est un état d'esprit, cette société demande trop, on va trop vite et les enfants supportent mal la pression et craquent. D'autres fois, il y a une origine précise (agression à l'école, changement de situation brutale...). Les psychologues écoutent et c'est tout. Si votre fils n'a pas envie de se confier à eux, peut-être qu'il essaye d'exprimer son malaise auprès de vous. L'adolescence est une période de transition difficile, perte des repères : l'enfance douillette est derrière et l'avenir est invisible. Je suis enseignante et je vous conseillerai vivement d'aller prévenir à l'école que son état mental est instable, qu'il faut veiller à ce que des élèves brutaux ne blessent pas moralement votre fils (ça peut-être via des paroles directes ou par le biais des réseaux sociaux). Vous devez lui montrer tout votre amour et être épuisée Aline, l'idée de se relayer auprès de lui en espérant que cette période noire va petit à petit s'éloigner...est une bonne idée. Si le papa n'est pas apte à assumer, n'insistez pas, il ne pourrait qu'aggraver la situation, qu'il reste à l'écart et se taise. Votre fils a t-il laissé penser que son état dépressif est en lien avec votre séparation, at-il vraiment envie de garder le lien avec son papa ? Parfois on se trompe, on croit bien faire alors que l'enfant ne veut plus aller voir son père, trop de rancoeur (c'est arrivée à une de nos mamans en deuil : sa fille s'est suicidée chez son père, elle ne le supportait plus, elle était fragile et lui "rentre dedans"). Quelque soit l'avis la position de votre fils, assurez le qu'avec ou sans son père, vous formez toujours une famille, elle a peut-être changée mais est toujours aussi forte. Que la vie change mais ne s'arrête pas, qu'il se laisse le temps de grandir : il est malheureux actuellement mais sa vie va changer.
J'aimerai quand même savoir si vous ou les "pros" ont réussi à cerner l'origine du problème (ça aide quand même de savoir contre quoi on se bat). Bises de soutien en espérant avoir de vos nouvelles. Myriam.
http://mamansendeuil.centerblog.net


Anonyme le 09/02/2015
Bonjour Aline, je suis de tous coeur avec votre souffrance face à ce mal être qui touche nos enfants quand on ne s'y attend pas forcément, on donne tous ce que l'on peut en faisant de notre mieux, je passe par la même histoire fac à un jeune de 19 ans qui heureusement est toujours parmi nous. Je pense que la seule chose que l'on puisse faire pour eux c'est d'essayer de les soutenir de notre mieux en se faisant aider par des institutions adapté, mais cela prend beaucoup de temps et nous fait peur. Leur avenir les inquiète et nous par la même occasion. Faite de votre mieux car être parents par les temps actuel devient compliqué .... bon courage à vous
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Fanou le 28/11/2015
J'ai perdu mon fils le 06 octobre 2014 sa 4ième tentative de suicide a réussi. Il était pourtant suivi par toute une équipe et c'est vrai que la question obsédante est : qu'est-ce je n'ai pas fait ou fait? Pourquoi ce mal-être?
Et en lisant les commentaires ci-dessous, je me suis arrêtée à celui de catandcats du 05/06/14. Et il m'a fait très mal car il est écrit: "on ne pense pas à mourir" "on ne pense pas qu'il y a la mort derrière" donc une autre question : voulait il vraiment passer de l'autre côté ou voulait-il simplement oublier le moment qu'il vivait à l'instant où il est passé à l'acte. et je n'étais pas près de lui, et il n'a pas appelé au secours, Comment voulez-vous que les questions cessent!


mamansendeuil le 28/11/2015
Juste arrêter de penser et de souffrir à ce moment, comme le dit si bien Catandcats. De plus nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne, nous sommes des individus et chacun a des ressentis différents, une sensibilité différente. Pour certains les petits et gros malheurs de la vie passent, ils les laissent derrière eux, pour d'autres, ils s'accumulent. Suivi psy ou pas, la fragilité reste présente. Alors, non, je ne dis pas qu'il faut arrêter de se poser des questions, on ne peut pas, quelque soit le façon dont notre enfant est mort. Mais la culpabilité n'a pas lieu d'être lorsque même les professionnels avouent leur impuissance. Le chagrin est déjà un lourd fardeau, Fanou. Et le manque. Alors, il ne faut pas y ajouter la culpabilité.
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Anonyme le 12/01/2016
que dire?comment commencer il y a onze ans déjà qu ma petite Isa s est suicidée
je suis passée par tous les stades l effondrement la colère la détresse la douleur
la dépression etc... j ai pensé a mourir j ai cru mourir de douleur et perdre la raison aussi . Et puis j ai continué à vivre j ai essayé d avancer me racrocher a ceux qui restent et ce qui reste , j ai partagé avec d autres parents dans des groupes j ai écrit son histoire et la mienne..
mais après tout ça force est de constater que je ne guérirai jamais de cette blessure , ma fille me manque éperdument rien ni personne ne remplira son absence dans ma vie, on reste toute sa vie en deuilde son enfant.


lescouleursdemyriam le 12/01/2016
Exact, quelques soient les circonstances, une partie de nous est morte et ne reviendra jamais, même si on continue à vivre.Il n'y a que ceux qui n'ont pas vécu le traumatisme d'un être aimé qui pensent que le temps panse les blessures.
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Anonyme le 16/02/2016
Ma fille etait tres anxieuse et ne pouvait pas dormir... prise en charge par les medecins elle avait de fortes doses de medicaments apres quelques mois sont survenus des acces de colere et des pensees cruelles alors que ma fille etait toujours douce... elle etait ddvenue vegetarienne par respect des ânimaux.... comment expliquer cette colere cette violence si ce n est par effets des medicaments .... mais personne ne le dit.... elle ne les supportait plus et s est suicidee car elle ne voyait pas d issue .... les psychiatres que font ils ?


mamansendeuil le 16/02/2016
Que font les psychiatres ? bonne question surtout quand le mal-être empire avec la prise en charge et que l'on voit son enfant dépérir. Le cerveau est la partie du corps la plus difficile à soigner et des médicaments qui réussissent à certains peuvent avoir des effets secondaires sur d'autres. Par exemple, on sait que les anti-dépresseurs peuvent aider mais qu'au début de la prise, pendant une période de 3 semaines à un mois la dépression va être encore plus marquée. Les psy tâtonnent et les rouages du cerveau sont tellement compliqués à comprendre ! La colère vient s'ajouter au chagrin quand on croit mettre son enfant entre de bonnes mains et que son état s'aggrave au point de préférer mourir. Tout le monde est démuni, même les pros, simplement, qu'ils le reconnaissent au lieu de se débarrasser de leur responsabilité sur les parents. J'espère "Anonyme" que vous avez près de chez vous un groupe de parents qui ont vécu ce même calvaire et qui peuvent en parler avec vous, la colère a besoin de sortir.
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Fanou le 16/02/2016
oui Anonyme, je suis tout à fait d'accord avec Vous, les psy se servent de nos enfants pour faire des "expériences", ils ne veulent pas avouer leur désarroi devant ces souffrances multiples, ils ne connaissent absolument pas la complexité du cerveau, et chacun de nos petits réagit différemment à leurs médicaments, et leur mal-être empire jusqu'à l'aboutissement fatal.
D'autre part, mettons nos enfants en garde très tôt contre les drogues dites douces, car certaines personnes qui n'ont pas de soucis psy dans leur enfance peuvent être quand même fragile et la moindre particule de drogue quelle qu'elle soit est fatale, le dérèglement commence et c'est un tourbillon ensuite.


mamansendeuil le 16/02/2016
Il n'y a pas que les psy : mon fils souffrait d'une maladie rare et il a servit de cobaye. Des médecins l'ont regardé souffrir pendant des jours sans intervenir parce qu'ils voulaient voir comment ça allait évoluer et après il fallait que je surveille permanence pour qu'il ne lui donnent pas de substance qui pouvaient lui être fatale (certains antibio, les vaccins, le glucose, le gardénal, l'atropine...) mais qu'ils prescrivaient quand même de manière automatique. Il faut toujours être derrière eux, ils n'ont pas la science infuse contrairement à ce qu'ils essayent souvent de nous faire croire(très doués pour nous prendre de haut). Il y a du ménage à faire dans leur conscience avant de vouloir prendre en charge celle des autres.
http://mamansendeuil.centerblog.net


Anonyme le 27/05/2016
Oui facile à dire....... meme quand notre enfant etait un adulte
Oui nombreux à vivre ce qui a ete mon drame.....
Merci à vous pour votre blog que je parcoure
Sophie http://sophie-passions.blog4ever.com


lescouleursdemyriam le 01/06/2016
Et oui, plus rien n'est facile après. On s'accroche comme on peut avec des "faciles à dire" et des inconcevables à vivre. Et ce jusqu'au bout de nos propres jours.
http://lescouleursdemyriam.centerblog.net


Anonyme le 23/11/2016
Je témoigne en espérant aider les parents qui se sentent coupables. Je n'ai pas fait de tentative de suicide, mais j'ai eu des pensées suicidaires pendant un moment, et pourtant jamais personne ne s'est douté de rien. Lorsqu'on a honte de sa douleur qu'on peut penser illégitime (je déprimais alors qu'il n'y avait pas réellement de drame dans ma vie) ou qu'on souhaite protéger ses proches de celle-ci, la motivation de la cacher est telle que ça en devient extrêmement facile et puis même mécanique. Résultat au bout d'un moment, même si on meurt d'envie, on ne sait plus comment l'exprimer, par automatisme on cache ses larmes, on sourit dès que quelqu'un est là, alors qu'on aimerait qu'ils remarquent quelque chose. J'ai mis plus d'un an à m'ouvrir à quelqu'un qui m'a beaucoup aidée, puis j'ai commencé à écrire et ça évcuait ma douleur. Maintenant j'ai dépassé cela même si j'ai parfois encore des moments de dépression subite, ça n'a jamaisnretrouvé l'intensité d'avant. Mes parents n'ont pas été au courant tout eu long et à vrai dire, ils ne le sont toujours pas puisque j'estime cette période derrière moi et je pense inutile de les faire culpabiliser, parce que je sais que c'est ce qu'ils ressentiront, alors qu'ils n'y sont strictement pour rien. Retenez ceci : celui qui veut cacher son mal-être le fera, même pour les personnes les plus proches de lui. Si vous n'avez rien vu, ce n'est pas votre faute. Vous n'êtes pas de mauvais parents.


mamansendeuil le 08/12/2016
Merci pour ce témoignage, c'est tellement difficile pour l'entourage. Pourquoi , qu'est-ce qu'on a fait ? qu'est-ce qu'on n'a pas fait ? et des questions qui restent sans réponses...
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Anonyme le 11/12/2016
Hubert Zekri c'est absolument horrible ! Vous avez porté plainte ? Et si oui, où en est le procès ? En revanche j'aimerais exprimer mon doute quant au fait de répandre cette histoire partout. Non seulement il pourrait porter plainte à son tour, mais je pense aussi que ça peut nuire à d'autres personnes que lui. Je pense notamment aux élèves du lycée que cela doit beaucou perturber, mais aussi à ses proches. En faisant connaître partout ce qu'il a fait, certes vous attirez l'attention mais ça risque de ne pas avoir que de bons impacts, n'avez-vous pas peur que les gens s'en prennent à son entourage ? Ses amis, sa famille ? Ça doit être dur de voir son ami, son mari, ou son père pointé du doigt et d'être pointé du doigt avec. S'il mérite largement un procès, rien ne dit que ses proches soient comme lui et ce serait injuste que ça leur retombe dessus également. Et encore plus dommage que cette méthode se retourne contre vous, on ne sait jamais !


mamansendeuil le 19/12/2016
Je crois que lorsqu'on a perdu son enfant, on n'a plus peur de rien, le pire est déjà arrivé.
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Scipion le 06/10/2017
Je viens de perdre mon fils mon bel amour 19ans par pendaison je savais qu il avait un souci il etait surtout TROP intelligent, malgré ce petit signé en moi je croyais en lui... aujourd hui J ai qu une envie le rejoindre, mais comment puis je trouver sa force, Cela fait 9 jours que TOUT mon être me brûle j ai qu une envie ...,


mamansendeuil le 06/10/2017
Scipion, 9 jours, quelques jours : juste le temps que le choc s'estompe et de réaliser vraiment. C'est le moment où il ne faut pas craquer. Ce geste est terrible, impossible à accepter et pourtant... Avez-vous de la famille proche pour vous soutenir ?
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maman triste le 08/10/2017
Je suis de tous coeur avec vous même si ces quelques mots ne sont rien à côté de ce que vous devez vivre. La seul chose c'st qu'il ne souffre plus maintenant car pour faire cela il devait être si malheureux Courage a vous


ZEKRI le 09/10/2017
A Scipion,

Bonjour; les condoléances et autres sont totalement inutiles; il y a 14 mois, dans les mêmes horribles conditions, ma fille Sarah (zal), 17 ans, s'est pendue; sa soeur jumelle, mon épouse et moi, l'avons détachée, massée, avant que n'arrivent pompiers & samu; elle est morte après 11 jours de coma; pas un jour, une heure, ..., depuis 14 mois où je prie D-ieu de mettre fin à mes jours; je ne peux le faire moi même sans entraîner Déborah, sa soeur jumelle, à se suicider elle aussi; même si mon cas est peut être différent (j'ai découvert que ma fille entretenait des échanges de mails plus que fournis, 400 mails en 3 mois, à tout heure du jour et de la nuit, avec ... son professeur de français, un nihiliste, un disciple de Cioran dont il avait prêté des livres à ma fille, n'a eu de cesse de la déshiniber quant à sa volonté de mettre fin à ses jours, lui écrivant que son propre père avait fait 7 tentatives de suicide, que lui même dormait avec du cianure dans sa table de nuit, qu'elle pouvait faire de son corps et de sa vie ce qu'elle voulait sans tenir compte de ceux qui l'aiment ..., un monstre qui l'a poussée à mourir sans avertir qui que ce soit, pour moi, un déchet de la race humaine contre lequel j'ai déposé plainte et qui ne risque rien, procureur et juges d'instruction ne veulent pas se mettre à dos Education Nationale et corporatisme forcené des enseignants ..., même si donc mon histoire est peut être différente de la votre, RIEN absolument RIEN ne vous apportera la moindre consolation; MAIS mettre fin à ses jours, est-ce la garantie de retrouver votre fils ??? Se suicider est un gâchis absolu; "à perdre...." votre vie,si je peux me permettre, consacrez la aux pauvres, aux démunis, aux enfants en de vie dans les pavillons des enfants cancéreux, ...; et là, c'est le juif encore un peu croyant qui vous l'écrit, tout ce que vous pourrez faire donnera un sens à votre vie qui n'en n'a plus du tout et "illuminera" l'âme de votre fils,sans pour autant diminuer en rien ni souffrance ni peine, jusqu'au jour où D aura décidé "que vous avez assez souffert" dans "Son" monde et c'est votre fils qui viendra alors vous chercher; tous les jours depuis 14 mois, j'attends et espère ma Sarah (zal)
HZ


lescouleursdemyriam le 11/10/2017
Attention, il existe des fragilité familiale. Quand vos enfants l'ont fait, ils n'ont pas pensé à vous 'les rescapés témoignent de ce fait, centrés sur leur douleur, sur leur problème). Ne reproduisez pas la même chose, imaginez la douleur de vos proches qui perdent 2 membres de la même famille ! Penser aussi aux autres, c'est la seule manière de survivre. Myriam.

http://lescouleursdemyriam.centerblog.net


Scipion le 11/10/2017
Merci à vous tous, je m accroche à vos mots comme à une bouée, ce manque cette idée de le rejoindre, 2 semaines aujourd hui et toujours autant de pourquoi?? Nous avons fait des funérailles comme il aurait aimé, avec ses chansons et des prières... il me faut etre forte je me le répète sans cesse... que de souffrances dans ce bas monde.... mon fils avait 19 ans ....


lescouleursdemyriam le 12/10/2017
Quelques soient les conditions, on se reproche toujours d'être là et pas eux. Aucune logique dans nos pensées si ce n'est celle de la chronologie, du fait établi que les parents doivent partir avant les enfants. Sommes-nous à part celà responsables de quoi que ce soit ? Je ne pense pas.
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Scipion le 12/10/2017
ZEKRI, votre message est bouleversant, pourquoi doit on souffrir autant, C est terrible ce que vous M écrivez, décrocher son propre enfant, mon fils lui avait un mal être profond sous une apparence joyeuse, C est un voisin de ma soeur qui l'a retrouvé un peu tard 6 à 7 Heures après .... aujourd hui J ai plus aucune force? Je suis au lit depuis 15 jours je tiens debout.... la je sombre... J aime les enfants C est toute ma vie... je pense à vous et à votre courage, Avec toute mon affection


Stéphanie le 12/10/2017
Chère Scipion, j'ai perdu moi aussi mon Amour, mon fils ainé, âgé de 19 1/2 ans, le 27 août dernier (il est tombé du 3ème étage d'un immeuble),1 mois et demi... je me bats chaque matin, pour qu'il soit fier de moi. Je souffre le martyr, mais je refuse de me laisser aller. Grâce à ce blog, j'ai eu la chance de croiser la route d'une autre maman en deuil, à deux nous échangeons, il se trouve qu'elle est la seule personne qui me comprenne dans mon entourage, car elle connait la même souffrance que moi, et nous avons la chance d'habiter à une quinzaine de km l'une de l'autre, nous allons bientôt nous voir pour échanger de vive voix. J'ai repris ma formation 15 jours après le décès de mon Théo, pour ne pas sombrer, j'ai deux autres fils de 17 et 14 ans qui ont besoin de moi. La douleur est vive, mais j'ai promis à mon fils de me battre et je tiendrais promesse. Je ne vis pas entourée de ses photos car il m'est impossible de les regarder, mais j'ai commencé à écrire pour me libérer l'esprit comme certaines mamans de ce blog me l'avaient conseillées. Je n'ai malheureusement aucun mot pour soulager votre peine, votre douleur, mais je la comprends,car je vis la même, comme nous toutes sur ce blog. Votre fils avait le même âge que mon Ange, je me dis que si il y a autre chose après notre passage sur Terre, j'espère que leurs chemins se croiseront...Stephanie


Scipion le 12/10/2017
Stephanie, que de souffrances, votre fils est parti volontairement?? Avait il des soucis que vous perseviez?? Moi je connaissais son mal etre mais il etait souvent heureux, il ne se sentait pas à sa place, ennuyeux disait il.... alors que non seulement il est beau comme un dieu et D une intelligence remarquable, J ai une fille Elisa Elle a 20 ans, J arrive plus à la regarder J ai L impression qu il n y a plus de place, je regarde J écoute les autres mais J ai que lui Christophe dans ma tete ..... vous pouvez me contacter sur Facebook si le Coeur vous en dit à scipion laurence ( photo de lui et de moi) Merci de vos mots courage à vous.... on ne devrait jamais subir une telle épreuve


Yolande Dorian le 14/10/2017
Mon fb
Yolande camuset
Vous comprendrez que moi aussi j'ai perdu mon trésor le 20 novembre 2015
http://dorian.centerblog.net


Yolande Dorian le 15/10/2017
Je pense bien à vous toutes les mamans qui survive,car désormais on subis notre vie....Elle est cruelle,bientôt 2ans mais mon fils adoré ne quitte pas ma tête.. Je suis souvent seule dans cette douloureuse épreuve...
Tu me manques atrocement
Je t'aime plus que ma vie mon DORIAN
http://dorian.centerblog.net


Scipion le 15/10/2017
Nous sommes la... toutes dans le même État on comprend, cette douleur cette perte est insupportable ... ce n est pas dans la logique des choses.... on ne devrait jamais subir un tel drame c est horrible..


mamansendeuil le 17/10/2017
Quelques soient les circonstances, on se comprend toutes...même si on met un masque en face des autres. Et nous sommes si nombreuses à partager cette même souffrance....
http://mamansendeuil.centerblog.net


blogpartage le 06/11/2017
Mon fils aurait eu 38 ans le 9 octobre dernier.... et cela ne fait pas tout à fait six mois qu'il a choisi de partir..Quand la douleur me submerge trop, et que je n'arrive plus à retenir mes larmes, que je suis seule ( et je le suis constamment ) je lui écrit et lui dit tout mon amour, la douleur de son absence et combien je regrette de n'avoir pas su le retenir. Et puis, je viens lire tous ces messages de Mamans qui, comme moi, sont dans une souffrance infinie. Cela ne me console pas, bien évidemment, mais je me dis que je ne suis pas seule et que les mêmes mots nous viennent pour parler de cet enfant que nous aimions tant et dont le départ est insupportable et inacceptable, car je crois qu'on n’accepte jamais réellement ....
http://blogpartage.centerblog.net


SIVEL le 07/11/2017
Mon fils de 20 ans a mis fin à sa vie le 22 octobre je ne sais plus comment vivre sans lui mon réconfort me dire que je peux le rejoindre je survole des blogs des sites je voudrais me raccrocher à quelque chose Stéphanie


maman triste le 08/11/2017
je n'aurais jamais les mots suffisants pour vous apaiser mais sachez que vous n’êtes pas seule. Peux être avez vous de la famille des amis sincères pour vous raccrocher. je ne peux que vous soutenir par ce message.courage tenez bon seul le temps va vous aider a surmonter cette épreuve terrible.


SIVEL le 08/11/2017
Oui j’ai un fils aîné un compagnon et des amis mais comment accepter ce vide d’autres vies ont été brisées je ne suis pas la première mais comment font elles pour vivre ??


Yolande Dorian le 11/11/2017
Sivel
Si l'envie te dis on peux échanger..
Mon dieu cela est si récents.

Je connais ces premiers mois, je connais se que tu vis.
Yolande
http://dorian.centerblog.net


blogpartage le 17/12/2017
SIVEL,
Vous n'êtes pas seule, vous avez à vos côtés des personnes qui vous aiment, même si elles ne peuvent comprendre complètement votre douleur; Car il est vrai que l'on se sent terriblement seule face à cette terrible douleur qui vous broie le cœur sans relâche et que nos proches ne peuvent pas comprendre...On reste sur place, alors que les autres avancent, on a l'impression qu'ils tournent "la page" alors que pour nous le temps s'est arrêté et que la douleur ne cesse jour après jour. Je connais cela aussi depuis le suicide de mon fils, il y a 7 mois maintenant et moi je suis seule sans compagnon et peu d'amis. Cette période de l'année est particulièrement difficile et votre deuil est si récent....Mais on parvient à survivre, à dompter un peu notre chagrin, même si les moments de désespoir reviennent régulièrement. Vivre, c'est finalement le seul moyen que nous avons de maintenir le lien avec nos enfants chéris en pensant à eux, en leur parlant comme nous le faisons toutes dans notre cœur. Courage, Sivel, ce blog est fait pour cela , pour pouvoir parler, vider son cœur et crier son chagrin lorsque celui ci vous étouffe.
http://blogpartage.centerblog.net


SIVEL le 17/12/2017
Bonjour il est vrai que je me rends compte que les autres avancent et parlent moins de mon petit.... ces fêtes qui arrivent un véritable cauchemar... pour l’Instant je tiens car il me reste des formalités à terminer mais une fois que tout sera réglé je ne sais pas si je trouverai suffisamment de ressource pour survivre car maintenant ce n’est plus que cela bravo pour votre courage j’ espère le trouver un jour


Scipion le 17/12/2017
Noël approche on me parle de cadeaux, de sapins de Noël, on me parles de fêtes, si je pouvais trouver un petit endroit où J irais me réfugier pendant ses maudites fêtes ... pourtant J ai ma fille Elle a besoin de moi, 20 ans, je fais tout pour sourire Elle ne supporte pas mes larmes... J aime plus la vie depuis Toi mon fils Christophe LHERMITE .... J aime plus la vie depuis le 27 Septembre 2017.... soyez tous et toutes forts ou fortes... je vous embrasse


SCIPION le 17/12/2017
SIVEL, on tient pour une raison, et puis une autre, on s oblige à avancer, à se trouver des buts, et pourtant on se dit tous les jours que L on aimerait rejoindre notre petit, tous les jours J y pense et pourtant je ne veux pas donner raison à mon fils, ils nous ont retiré L envie de vivre... même entourées nous sommes seules,après nous n osons plus " embêter" les autres ... moi Cela va faire 3 mois le 27 de ce mois.... J ai ENCORE un but ... le 1 janvier ... après je ne sais pas...bon courage.. soyez forte ... je sais que C est facile à dire....


SIVEL le 17/12/2017
J’espère qu’après le 1 er vous trouverez un but ... un ami de mon fils l’a dit ce matin que peut-être je serais la béquille de qqun un jour et que j’avais le droit de penser le rejoindre mais que je devais rester pour ne pas l’oublier et continuer à le vivre .... je ne sais pas pour l’ instant je sais juste que je vais préparer des écrits au cas où comme ça se sera plus facile pour ceux qui resteront.... trouvez vous un but


SCIPION le 17/12/2017
Ne dites pas Cela... après un but un autre revient... il faut surmonter il faut apprendre à vivre "sans lui" mais Avec lui.... et pourtant C est moi laurence qui vous le dit alors que tous les matins je me dis " tu es ENCORE la " .... mais J avance... il le fait pour nos autres enfants, moi pour ma fille, pour les gens qui nous aiment, pour ne pas donner raison à nos enfants .... C est dure sans eux C est insupportable ... insurmontable .... courage courage courage .... on peut se parler sur Messenger ... scipion laurence . Bisous


blogpartage le 18/12/2017
Comme pour vous ces jours de fête qui approchent, la joie des autres, cette ambiance qui nous rappelle tant de souvenirs, tout cela m'est insupportable et je voudrais fuir loin, loin....Mais c'est impossible...Alors que repense aux Noëls passés avec lui lorsqu'il était encore un enfant...j'ai l'impression de souffrir à nouveau comme aux premiers jours de son départ. Nous sommes toutes dans cette souffrance en cette période; vous n'êtes pas seule,je sais cela ne console pas vraiment, mais exprimer cette douleur, échanger avec d'autres Mamans qui ressentent exactement la même chose, être sure d'être comprise, cela aide un peu...car autour de nous, mêmes nos proches ne comprennent pas vraiement. Courage, courage ..Par la pensée je suis avec vous.
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SIVEL le 18/12/2017
Bonjour c’est vrai nous avons toute ce vide par cette absence mais nous sommes toutes différentes devant notre douleur personne ne peut ressentir la même chose nous avons toutes notre vécu nos souvenirs..... que je déteste parler de souvenirs c’est si plat si vide sans consistance.... je vous souhaite de terminer cette maudite année du mieux que vous pourrez... pour ma part je ne sais pas,plus


Scipion le 18/12/2017
Sivel ....ce matin ENCORE je disais à mon concubin qu il fallait Qu il se prépare à mon " départ" votre souffrance est la nôtre nous parlons le même language par rapport aux suicides de nos bébés... mais on doit avancer surtout avec cette souffrance que nos enfants n ont pas supporté... surtout ne pas leur donner raison...quoique!!!!!! Moi ma vie n'a plus de sens...et pourtant je suis debout et droite... courage du fond du cœur


Yolande Dorian le 20/12/2017
Voilà le 3ème Noël sans toi mon DORIAN, enfin le 2ème peut-être pour moi car tu es parti le 20 novembre 2015...alors Noël de cette année là (25jours après je ne m'en souviens plus beaucoup).
Période très difficile pour nous comment faire pour arriver à le fêter ????! Cette année pas encore de déco chez nous, trop douloureux.. Nos repas de Noël se passe toujours avec mes frères et nos enfants, chacun son tours à inviter.. Cette année çest mon tour, chez moi à la maison.. Mais je n'en ai aucune envie...Ma fille a pris les choses en main, elle m'a dit on va faire le même repas mais chez moi. Merci ma fille, tu me permets de faire Noël avec mes frères et mes deux petits enfants.. Pour ensuite avec mon mari nous partons chez mon grand le 27 pour quelques jours, partir voir mon julien qui a déménagé un mois avant le drame va me faire du bien.. Je commence a apprécié doucement nos repas familiale que je fuillais..
Mais je sais au fond de moi que la douleur, la souffrance sera bien présente.. Et toi mon amour tu vas me manquer affreusement.
Surtout vous mamans endeuillées, faites de votre mieux, avec le peu de force qu'il nous reste.. Chacune à sa façon... Je vous embrasse très fort... Au jour le jour.......
http://dorian.centerblog.net


SCIPION le 20/12/2017
Courage ENCORE à Toi Yolande, en te lisant je me dis Qu il y peut être un peu d' espoirs pour qu un jour je puisse refaire Noel... car moi ce soir la JE serais seule chez moi avec pour toute lumière une bougie pour mon fils... et deux jours après ... Cela sera les trois mois de son terrible départ... courage à toutes les mamans de ce site...affectueusement, laurence


mamansendeuil le 20/12/2017
Nous souffrons toutes et avons besoin de partager cette douleur pour survivre. Parfois, celle-ci est trop lourde à supporter, parler et pleurer soulage un peu. Même si un blog ne peut faire des miracles, le fait de réunir des personnes qui vivent la même chose facilite l'échange : pas besoin de s'excuser, de se justifier, de ravaler ses larmes parce que "ça gène les autres". C'est un droit de parler de son enfant mais dans notre société la mort est tabou (un risque de contagion ? ) alors on se sent muselé : pas ici alors aucune honte entre nous . Oui, il y a des fois où on ne se sent plus la force d'avancer, oui il y a cette douleur permanente qu'il faut traîner, oui il y a les autres qui oublient et pas nous, oui il y a cette lassitude de la vie. Alors oui, on ne doit pas non plus souffrir en silence. Et oui encore, quelques mots peuvent permettre de soulager la douleur et d'autres en retour peuvent permettre de se sentir moins seules. En cette période de fête, on nous accorde peu le droit d'être triste, et bien prenons le.
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blogpartage le 30/12/2017
oh oui combien je suis triste en ces semaines de fête...la pensée de mon fils ne me quitte pas et son absence est encore plus douloureuse. Savoir que je ne verrai plus jamais ton beau sourire,tes yeux rieurs...Alors, pour les autres je fais comme si j'allais mieux; j'essaie de sourire, d'être présente. Mais aujourd'hui où je suis seule, je peux enfin m'écrouler et pleurer, pleurer encore...et venir ici, où personne ne me jugera crier mon désespoir. Oui, des jours comme celui ci je désespère à nouveau de pouvoir mettre un jour après l'autre, cela me semble insurmontable : je voudrais partir et ne plus souffrir. Son absence m'est insupportable...
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lescouleursdemyriam le 02/01/2018
Tout compris Blogpartage, ici on peut tout dire, vider son coeur et personne ne fera "chut, n'en parle pas" parce que c'est notre droit de parler de ceux qu'on aimera toujours. Et de les pleurer aussi. On ne dit pas aux gens heureux d'arrêter de rire, ils n'ont pas à nous dire de ne pas pleurer. Gros bisous et pensées pour vous.
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blogpartage le 25/01/2018
Bientôt NEUF mois que mon petit est parti....J'ai compté les jours, puis les semaines depuis ce jour et maintenant ce sont les mois et puis ce sera les années...Autour de moi tout et tous ont repris leur chemin, mais moi je n'avances pas. Chaque matin, chaque réveil est si douloureux et si vain. A quoi se raccrocher ? J'essaie pourtant, pour lui, en me disant que je serai la seule à penser à lui, à le faire vivre en quelques sorte en moi tant que je serai là. Mais c'est si difficile.....Je me retrouve souvent aussi désespérée qu'au premier jour de son départ.Tout me parait si vain, si dérisoire, le courage me manque pour avancer ....
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mamansendeuil le 26/01/2018
Tout paraît dérisoire après...et puis voir les autres continuer, ça fait mal. Une maman ayant perdu ses 2 enfants le même jour me disait : regarde, ils ont l'air heureux les autres. Je pensais de même avant de découvrir la multitude des mamans en deuil. Chacun garde pour soit mais ce n'est pas pour ça que tout va bien. Les deuils, les maladies, les dépressions, chacun les traîne en faisant "semblant". Depuis, elle prète plus attention aux autres car elle a eu des surprises en discutant avec des gens "soi-disant heureux". 9 mois, c'est encore si neuf, même avec le recul, la douleur ne disparaît jamais, elle se laisse oublier par moment puis revient à la charge. ça veut dire aussi qu'on ne les oublie pas, même si ça fait très mal.
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blogpartage le 26/01/2018
Merci mamansendeuil d'avoir répondu à mon petit message...Aujourd'hui est particulièrement difficile, je ne sais pas pourquoi, les larmes sont là constamment et je ne peux rien entreprendre. Je sais neuf mois ce n'est rien pour un tel déchirement, mais j'avais l'impression d'aller un peu mieux de dominer un peu ma souffrance, et puis voilà ....c'est comme s'il m'avait quitté hier...tout me fait mal et j'ai l'impression de m'écrouler intérieurement, d'être incapable d'avancer un jour de plus. Merci de m'avoir écouter, même si je rabâche, cela fait du bien d'être entendue, car autour de moi c'est le grand vide. Merci d'être là . I
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mamansendeuil le 31/01/2018
On rabâche comme vous dites, on ressasse, on se répète inlassablement des pourquoi, on essaye de refaire avec des si. On tient debout face au vent mais le vent fait parfois couler les larmes. Les premiers mois sous le choc et entouré et puis les autres reprennent leur petite vie, on sort du déni, le manque s'installe de plus en plus, on s'éloigne des autres : la prise de conscience de l'irrémédiable et du "pourquoi continuer ?" se situe toujours dans ses mois qui commencent à s'égrainer dans la monotonie. Ce qui vous arrive est , hélas, normal. Le contre coup est long, très long. Pour moi 5 ans mais il y a des jours où je me lève encore en pleurant. Une fatigue de la vie. Mais toujours là quand même parce que on souffre suffisamment pour ne pas avoir envie d'infliger la même chose à nos proches en abandonnant. Blogpartage, on sera toujours sur la vague ou dans son creux et nos réactions sont imprévisibles. Pourquoi aujourd'hui pire qu'hier ? pas de réponse. Parfois la nature nous aide à nous accrocher mais cette période de l'année est désespérante aussi. En espérant que cette crise de désespoir ne se prolongera pas trop, vous laissera des accalmies, je m'excuse de passer tardivement pour vous répondre, très stressée en ce moment et je vous remercie pour toutes les fois ou malgré votre tristesse, vous remontez aussi le morale des autres mamans.Bises.
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Anonyme le 24/02/2018
j'ai perdu mon fils le 19 septembre 2017 et je passe par les mêmes phases décrites par les différents messages de votre blog. Cela me "rassure" si l'on peut dire car je me sens moins seule. Je traverse des moments terribles où je suis jalouse de toutes les mères de la Terre car elles ont leur enfant et moi, j'ai perdu le mien sans avoir pu l'aider. j'ai toujours su depuis qu'il était petit qu'il était triste et que la vie sur Terre ne lui donnait pas de grandes joies. Mais je pensais que c'était son tempérament et que sa vie allait s'arranger en grandissant. J'essaie de me convaincre qu'il a enfin trouvé le bonheur dans un autre monde fait d'amour, de paix et de non violence. Je crois que le véritable enfer est sur cette Terre, nous devons affronter des épreuves mais aussi "profiter" des petits instants de bonheur : quand j'ouvre les volets le matin, je regarde le soleil et si j'aperçois des oiseaux, je me dis que mon fils m'envoie un encouragement à vivre malgré tout ! Un jour sans lui physiquement mais avec lui dans mon coeur.


blogpartage le 24/02/2018
Ils sont toujours dans notre coeur où que nous soyons, quoi que nous fassions...Comme vous Anonyme, j'essaie de voir des petits signes pour apaiser un peu ma souffrance, mais je ne crois pas en un monde meilleur, à un au delà, et c'est encore plus dur lorsque l'on a perdu la foi, d'espérer en quoi que ce soit. Moi, j'en suis encore, malgré les neuf mois écoulés, à me révolter contre la cruauté du destin, à me dire que je n'ai pas su lui donner le goût de la vie....Il lui restait tant de choses à vivre encore, mais il était las de tout et je n'ai pas vu à quel point et n'ai pas su l'aider. La culpabilité est là, même si l'on me dit que c'était son choix et que je n'y pouvais rien. Je l'ai aimé et continue à l'aimer plus que tout.Je lui écrit, je lui parle...mais la douleur de son absence est insupportable.Comme nous sommes nombreuses à connaitre cette solitude tant la douleur est profonde. Cela ne console pas, mais je penses souvent à vous toutes mes soeurs de chagrin et il me semble être moins seule pour quelques instants.Je vous serre dans mes bras.Essayons de nous insuffler un petit peu de courage mutuellement pour avancer en les aimant toujours et encore nos enfants chéris.
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Anonyme le 24/02/2018
Je vous invite à lire un livre que l'on m'a conseillé : "L'ultime choix" de Marie Bolduc. Le désespoir et malgré tout, l'instinct de survie m'a amenée à m'interroger sur la vie après la mort. Je ne suis pas pratiquante d'une quelconque religion. Mais je préfère savoir mon fils en paix quelque part dans un ailleurs qui ne nous est pas visible plutôt que le savoir enfermé tout seul dans une tombe. Je suis persuadée que nos enfants nous aide à avancer même si notre vie ressemble aujourd'hui à un champs de ruines. Je me sens un peu comme Philippe Croizon, cet homme amputé des quatre membres à la suite d'un accident : il a aujourd'hui réalisé des choses qu'il n'aurait jamais faites s'il avait encore ses membres. Il a traversé la Manche à la nage. Notre vie a changé et nous ne pouvons pas refaire l'histoire : il nous reste un choix à faire, choisir la lumière ou l'obscurité. Vous avez fait le choix de la lumière car vous avez créé ce blog ! Bravo ! Vous vous aidez et vous aidez les autres. Nous allons y arriver !


Scipion le 26/02/2018
Demain .... 5 mois sans toi mon bebe mon amour mon fils.... tu me manques tant, j ai envie de te rejoindre... j y arrive plus...


Fabienne le 26/02/2018
J'ai perdu mon fils de 16 ans il y a 5 mois aussi, le 19 septembre 2017. Il laisse un grand vide dans notre vie mais un suicide est une réponse à une énorme souffrance qui est insupportable. L'envie de le rejoindre est légitime çar vous souffrez. Mais vous devez aussi penser à la souffrance des autres si vous choisissiez de faire la même chose. Tout passe : le bonheur passe mais la souffrance passe aussi. Rien n'est immobile. Nous sommes pour l'instant sur un radeau qui est à la dérive et comme emporté par une tempête. Mais gardez l'espoir que la tempête va se calmer et que le calme va revenir à nouveau. Je vous invite à faire de la méditation : ce n'est pas un remède miracle mais cela va vous aider à vous recentrer sur le moment présent : ne regardez pas derrière vous, ne pensez pas à demain, écoutez juste votre respiration et pensez très fort à ce que vous faites : vous inspirez, vous expirez ... Vous pouvez aussi aller marcher seule ou avec une amie : marcher, c'est avancer au sens propre comme ausens figuré. Cela vous fera du bien même si vous n'en avez pas envie. Bon courage !


lescouleursdemyriam le 27/02/2018
Fabienne, vous avez tout dit. On reste avec des hauts et des bas mais on est là pour continuer à faire vivre nos enfants. Myriam des mamans en deuil.
http://lescouleursdemyriam.centerblog.net


blogpartage le 27/02/2018
Je vis la même douloureuse expérience que vous, mais même si la vie me parait vide de sens, si l'envie d'aller de l'avant n'existe plus, si les jours se suivent sans raison, avec ce chagrin et ce manque permanent , je continue à vivre car je ne veux pas que mon fils soit oublié... Je sais que je serais la seule à ne jamais l'oublier, donc je vis pour cela. C'est peut être incompréhensible, mais c'est ce qui me fait tenir jour après jour, cette idée qu'il continue à vivre à travers moi.
http://blogpartage.centerblog.net


Fabienne le 27/02/2018
Nous avons en nous une force insoupçonnée qui va nous faire avancer : c'est l'amour de notre enfant qui nous fait tenir debout. Je suis persuadée que mon fils me pousse à aller de l'avant. Il est parti désespéré mais maintenant soulagé de toutes ses souffrances. Il ne faut pas abandonner le combat pour eux. Un jour de désespoir, j'ai entendu une chanson à la radio et je ne sais pas pourquoi, j'ai écouté les paroles. J'ai eu l'impression que mon fils m'envoyait un message. Une maman désespérée est prête à tout pour survivre ... Et pourtant, je vous invite à écouter cette chanson sur Youtube : "Ton combat" d'Arcadian. Nos enfants nous aident car l'Amour est plus fort que tout.


mamansendeuil le 05/03/2018
Vous avez entièrement raison. La situation est paradoxale : leur décès nous a détruite...et en même temps ce sont eux qui nous maintiennent en vie.
http://mamansendeuil.centerblog.net


Scipion le 05/03/2018
J ai plus envie, j essaie de tenir mais je ne vois pas d issu à cette vie qui est devenue machinale j avance mais je suis déjà morte, j aimerai remonter le temps on ne peut malheureusement pas, j ai promis à ma fille de 20 ans et à mon concubin ainsi qu à mes deux nièces de rester forte et digne, je me surprend même à rire, je suis là aussi car j ai ma petite soeur Rachel qui se bat contre une maladie très grave, cancer du pancréas, je viens de passer 15 jours près d elle, elle est forte elle s accroche elle ne veut pas baisser les bras alors que les médecins sont très négatifs donc je me dis que j ai pas le droit d abandonner malgré cette souffrance qui fait de moi «  un légume »’mon fils me manque cruellement sans lui je ne suis plus moi.... j aime ce site car vous seules savaient.... je vous embrasse toute. Laurence


Fabienne le 05/03/2018
Laurence, il faut chercher la petite lueur dans l'obscurité. J'ai moi aussi une fille, elle a 21 ans et elle vient de perdre son petit frère de 16 ans. Même si moi aussi j'ai envie que la mort vienne me chercher parfois, je me dis que je ne peux pas infliger une double peine à mon entourage. Ma fille ne peut pas perdre sa mère. Il faut qu'on s'accroche ! La vie est un cadeau même si nous sommes au fond d'un gouffre et que tout est déjà écrit. Nos enfants ne sont plus là, on ne peut pas réécrire l'histoire. Pourtant, dans mes rêves les plus fous, je voudrais bien voir mon fils franchir la porte et le serrer dans mes bras ... Nous devons écrire une autre histoire ... Courage ! Il n'est pas l'heure d'aller au cimetière ... Fabienne


Scipion le 05/03/2018
Merci Fabienne, que de souffrances, on ne devrait jamais subir un tel malheur... merci de vos mots, bon courage à vous,


Fabienne le 05/03/2018
Merci aussi ! C'est une souffrance terrible ! Cela fera 6 mois que mon fils s'est suicidé ... Il aurait eu 17 ans, ce 12 Mars prochain ... Il n'aura jamais 17, 18, 20, 30, 40 ans ... Sa vie s'est arrêtée à 16 ans car elle lui était insupportable ... Bien sûr, je voudrais remonter le temps et l'aider à surmonter cette souffrance. Mais, une idée de suicide est ancrée dans l'esprit de la personne même si l'entourage est là pour aider. J'essaie de me consoler comme je peux en me disant qu'à présent, il ne souffre plus. C'est moi qui souffre et je ne peux que le comprendre. Malgrè tout, nous avons notre chemin à faire pour l'entourage et avec un peu d'espoir pour nous aussi. Courage, Fabienne


blogpartage le 06/03/2018
Je vous admire Fabienne, d'être si courageuse alors que votre deuil est si récent...
Vous avez raison de vous raccrocher à ceux qui sont là, qui vous aiment et qui ont certainement besoin de vous. Tout comme les autres mamans qui connaissent cette interminable souffrance de l'absence, j'ai souvent envie que la mort vienne y mettre fin . Mais je me dis que rester en vie c'est le seul moyen que j'ai encore d'être avec mon fils, de lui parler dans mon coeur, de le garder "vivant" en moi.Je ne suis pas croyante, peut être est ce pour cela que je n'espère rien après la mort et me raccroche à son souvenir, à mes souvenirs de lui. N'empêche que chaque matin est un cauchemar :aucune envie d'entamer une nouvelle journée...mais vous connaissez toutes, je pense cette envie de rien qui ponctue nos jours. Cela fait du bien de pouvoir parler et savoir que l'on est compris. Merci d'être là, toutes.
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Scipion le 06/03/2018
Bon courage Fabienne, moi mon fils avait 19 ans beau comme un dieu, intelligent, mais il n aimait pas notre monde actuel, pourtant enfant il adorait la vie jusqu a ses quinze ans dans ma tête inconsciemment j avais peur du pire et le pire est arrivé, il a mît fin à ses jours par pendaison, sans un message sans un aurevoir, sa soeur de un an son aînée est dans le déni depuis le 27 septembre 2017, on doit continuer à avancer mais l envie n y est plus, je sais que je donnerais sa souffrance donc la mienne aujourd hui a quelqu un d autre et c est Cela qui me fait réfléchir tous les jours, j ai pas su aider mon fils mon devoir est d aider ma fille et ceux qui m aime en m oubliant !!!! Je ne suis pas plus croyante que cela mais je sais que je retrouverais mon fils un jour ou l autre, l amour ne meure jamais!!! Soyez forte Fabienne, mon mail si vous voulez m écrire plus personnellement laurence@cagepa.fr, je vous embrasse


lescouleursdemyriam le 11/03/2018
Merci de votre soutien mutuel. Dans la même galère, entre l'envie de fuir aussi cette immonde réalité et l'impossibilité d'abandonner les frères et soeurs qui sont en souffrance aussi...même si on en parle peu : on demande aux parents si ça va, pas aux frères et soeurs et pourtant, quel fardeau ils doivent porter aussi !
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Vivie le 22/04/2018
J ai encore beaucoup de mal à m exprimer tant ma douleur est omniprésente. Mon fils Baptiste de 19 ans a mis fin à ses jours en absorbante une dose massive de médicaments. Il était suivi pour dépression depuis décembre 2017 et ce 2 avril il a décidé de partir enfin je suppose car je me demande si il avait vraiment conscience de ce qu' il faisait au vu du traitement qu' il avait. Cela va faire 20 jours qu' il n est plus là et je n ai qu' une envie c est de le revoir le rejoindre pour ne plus souffrir...je suis perdue....je n arriverai jamais à survivre car vivre me semble impossible. Je pense à mon mari et à mon ainé mais c est trop compliqué....notre famille n est d aucune aide...J ai des amis mais qui ont leurs vies....nous sommes seuls face à notre souffrance....


Scipion le 22/04/2018
Vivie, comme je comprends comme je vous comprend , moi cela va bientôt faire 7 mois le 27, mon fils de 19 ans a mît fin à ses jours par pandaison j ai cru mourir à chaque instant jusqu au jour ou j ai pris pleins de médicaments et je me suis retrouvée en psy pendant une semaine, et ma petite soeur est tombé gravement malade cancer du pancréas elle s est battue comme une lionne pour vivre, elle est morte le 8 Avril son exemple est mon exemple elle a combattue et j étais près d elle jusqu’à son dernier souffle, donc aujourd hui je ne veux plus mourir pourtant j ai deux grandes peines immense .... mais la vie vaut le coup d être vécue, j ai un but essayer de faire de son fils un homme je lui ai fait cette promesse, il est malheureux sans sa maman, il a lui aussi 19 ans... j ai des projets qui aurait cru .... donc il faut patienter le mal ne partira pas, mon fils me fait atrocement souffrir.... mais il faut vivre il le faut pour vous pour votre fils pour ceux qui vous aimes je sais facile à dire courage à vous, vous n êtes pas seule...


Vivie le 22/04/2018
Merci scipion pour votre soutien. Je suis de tout coeur avec vous car vous aussi vous traversez de terribles épreuves. Se sentir moins seule fait du bien...mais ce mal de vivre est tellement fort...bon courage à vous et merci encore d avoir pris le temps de me lire et de me comprendre.


Fabienne le 22/04/2018
bonsoir Vivie,
Je suis de tout coeur avec vous comme Laurence qui vous a répondu. Nous sommes des mamans meurtries et le chemin sera lond et douloureux. Il ne peut pas se faire dans la solitude. Vous devez demander de l'aide autour de vous. Si vous écrivez sur ce forum, c'est déjà une main tendue et des personnes vous répondront. L'envie de rejoindre son enfant est normale mais cela va faire un 2ème séisme dans votre entourage. Quand nous perdons un enfant, nous sommes entre deux mondes : celui des vivants et celui des morts. Nous voulons rejoindre les morts mais il faut aussi penser aux vivants et à la souffrance qu'ils vont avoir si vous décidez de tout abandonner. C'est difficile, je le sais car j'ai moi aussi voulu mourir. Je me disais : "Si demain matin je pouvais ne pas me réveiller et mourir dans mon sommeil !" Mais, il faut parler et ne pas vous enfermer dans votre souffrance : aller voir votre, médecin, un psy, un magnétiseur, un acupuncteur, vos amis .... mais parlez, parlez de votre souffrance et ne la gardez pas pour vous. Courage ! Fabienne


Vivie le 22/04/2018
Merci beaucoup Fabienne.....Merci de tout coeur.


Scipion le 23/04/2018
Vivie, Fabienne a les mots également il faut se faire suivre, et parler....parler... parler... je suis de tout cœur avec vous, personne ne peut comprendre votre chagrin sauf nous les mamans qui subissent la même chose... un jour une autre porte s ouvrira à vous et vous verrez que l envie de vivre reviendra doucement et péniblement , sans rien oublier.... je vous souhaite tout le courage du monde et nous sommes là pour vous.


Vivie le 23/04/2018
Mais comment fait on pour continuer à avancer? Comment fait on lorsque que tant de pourquoi restent sans réponse? Je n arrive pas à me résoudre qu' il n est plus là...je me réfugie dans sa chambre et je reste là à attendre. Il est mort dans sa chambre. C est moi qui l ai découvert dans son lit inanimé, cyanosė, plus de pouls, il avait inhalé et sa bouche moussėe...J ai essayé de le réanimer en attendant le samu...J y croyais....je me persuadais d y croire mais je voyais qu' il n y avait plus rien à faire. Les secours l ont emmenés en réanimation pour nous épargner je pense mais ils n ont rien pu faire...J ai peur de dormir le soir car je revis cette scène sans cesse et maintenant ça m arrive même en plein milieu de la journée. Mon médecin m a donné un traitement et j ai un psychiatre mais rien ni personne ne peut m enlever ce sentiment de culpabilité....pourquoi je ne me suis pas levée cette nuit là alors qu' on le surveillait comme le lait sur le feu depuis 4 mois...pourquoi ?....J ai si mal....il me manque trop...


Scipion le 23/04/2018
Vivie, je vous lis et je pleure, sur vous sur moi sur notre chagrin si immense, mon fils lui avait tout préparé depuis 2 ans et j ai rien vu ou presque je lui ai fais confiance, nous habitons sur St Martin dans les Antilles depuis ses 4 ans, il me disait St Martin est néfaste pour moi, il fumait avec ses amis du cannabis je lui accordais car j avais une confiance aveugle pour lui, il a voulu quitter St Martin, je ne voulais surtout pas qu il s eloigne de moi et pourtant j ai cèdé il est parti sur Amiens chez ma grande soeur et la semaine en internat il est parti le 31 Août avec un air arrogant à l aéroport je lui ai dis aurevoir comme ci j allais le revoir le soir même mais dans la voiture j ai éclaté en sanglots je ne savais pas que c était la dernière fois que je le voyais vivant, il devait venir pour Noël et le 27 septembre il est parti à minuit sur le stade de foot à côté de chez ma soeur ou il s est pendu, un voisin l’a retrouvé à 7h30 du matin... la culpabilité est là car jamais il ne l aurait fait sur St Martin, je lui ai fais confiance j aurais pas dû ... on a lu et relus des posts qu il mettait sur les réseaux sociaux il avait un terrible mal de vivre et je ne l ai pas vu quoi j ai pas vu l ampleur... donc ne culpabilise pas car on ne peut être éternellement près de nos enfants ils nous échappent ils se jouent de notre confiance... malheureusement si ce n était pas cette nuit la vivie votre fils l aurait fait même le temps que vous alliez juste chercher du pain... je pleure en vous écrivant car moi non plus je ne peux l admettre pourtant il le faut .... oh que la vie est cruelle




Fabienne le 23/04/2018
Bonjour Vivie et Laurence, je suis moi aussi dans la culpabilité de ne pas avoir ressenti l'ampleur du désespoir de mon fils Armand. Le 19 septembre 2017, il y a 7 mois, je l'ai déposé devant le lycée et il m'a fait la bise sans même me regarder ... il avait l'air si triste comme depuis longtemps. Mais je le motivais à aller de l'avant, il n'aimait pas le lycée. Je me disais "comme tous les ados de son âge ..." Malheureusement, le mal-être était bien plus profond. A 10 heures, mon supérieur est venue m'annoncer qu'Armand avait eu un très grave accident. Je n'ai pas compris car je l'avais déposé devant le lycée à 7h30. Sur la route entre mon lieu de travail et la gendarmerie, j'étais sous le choc et tout à coup je ne sais pas pourquoi j'ai dit : "S'il est mort, je suis sure qu'il s'est suicidé ! " Je ne me suis pas trompée. Mon fils a traversé le lycée et s'est dirigé vers la voie ferrée, il a marché pendant plus d'une heure et un train est arrivé ... Depuis, je culpabilise car je n'ai même pas pu essayer de le soigner, de le faire hospitaliser, de parler avec lui ... C'est après que l'on a retrouvé son journal intime, tout son mal être était écrit noir sur blanc. De plus, il avait dit à sa meilleure amie qu'il s'était scarifié en 3ème. Il a recommencé cet été et l'a dit à sa soeur qui ne nous a rien dit car Armand ne voulait pas en parler ... ON est passé à côté de 3 occasions de faire quelque chose pour l'aider ... Je culpabilise comme toutes les personnes touchées par le suicide d'un proche. On se sent responsable mais peut-on enchaîner nos enfants nuit et jour ? Le mal-être est plus fort que toute l'aide que l'on peut leur apporter. C'est une délivrance pour eux. Malheureusement, nous devons traverser cette épreuve que nous n'avons pas choisie. Tous les matins, ma première pensée va vers mon fils que j'imagine devant le train puis le moment où l'impact a eu lieu. C'est insupportable ! Et la vie doit continuer ... Je vous embrasse et ne perdons pas courage ! Fabienne


Fabienne le 23/04/2018
Laurence, en relisant votre commentaire, je vois que vous vous reprochez d'avoir cédé à votre fils et de l'avoir laissé partir à Amiens. Et moi, je me reproche d'avoir refusé à mon fils de faire une formation par correspondance. Je lui ai dit : "Armand, tu ne vas pas rester toute la journée tout seul à la maison ! " Et voilà le résultat, il ne voulait plus retourner au lycée mais ne l'a pas dit ... Tout ça pour vous dire que, quoiqu'on ait pu faire, on se reprochera toujours quelque chose : avoir cédé ou avoir interdit ... Dans tous les cas, leur décision était prise et se serait faite. Armand se serait peut-être pendu à la maison tout seul ... Votre fils aurait commis son geste à Saint Martin. C'est leur mal être profond qui les a emportés, pas l'endroit. Leur vie était insupportable et ils trimballaient avec eux leurs problèmes ... J'essaie de me convaincre de ça ...


Vivie le 23/04/2018
Fabienne, Laurence, j admire votre courage....comment faites vous pour tenir ? Merci pour ces moments de partage...Sylvie.


blogpartage le 23/04/2018
Vivi, Laurence, les larmes me viennent en vous lisant. Mon fils avait 37 ans lorsqu'il est parti il va y avoir un an dans quelques jours. Ce n'était plus un adolescent depuis longtemps, mais j'ai toujours ressenti une inquiétude particulière car son père l'a abandonné à 4 ans et c'est une blessure dont je sais qu'il ne s'est jamais remis, malgré tout l'amour dont j'ai pu l'entourer. Il a mené sa vie d'adulte avec beaucoup de courage et cela n'a pas été toujours facile car sa sensibilité n'était pas adaptée à la rudesse de notre monde. Et puis, il y a eu la goutte qui fait déborder le vase : la perte d'un enfant à venir et la rupture avec sa compagne après 7 ans de vie commune. Comme vous je me suis demandé ce que j'aurai dû voir, du faire et les pourquoi sans fin...mais lorsque nos enfants ont pris cette décision c'est que pour eux il n'y avait plus aucune alternative : la souffrance dans laquelle ils se trouvaient était insupportable et la vie leur était insupportable...c'était le seul moyen de mettre fin à cette souffrance. Comme vous, je souhaite encore certains soirs ne pas me réveiller le lendemain, et comme vous je me demande ce que je fais encore sur terre, pourquoi entamer une nouvelle journée....Nous n'avons rien pu faire pour les retenir auprès de nous, mais nous aimons tant qu'ils ne disparaîtront vraiment que lorsque nous mêmes nous cesserons de respirer. Le bonheur ne reviendra jamais vraiment pour nous, ni l'insouciance , mais certains jours, après tous ces mois de souffrance, de larmes, de désespoir, îl m'arrive brièvement parfois de goûter la douceur d'un rayon de soleil sur ma peau, ou la beauté d'un coucher de soleil. Et comme mon fils est toujours là présent dans mes pensées et dans mon cœur, j'essais de lui faire partager cet instant avec moi, à travers moi...C'est un peu fou, mais c'est ma manière de le garder un peu en vie, de lui faire partager certaines douceurs. Votre chagrin est si récent que cela doit vous paraître impossible, mais cela viendra après de grandes vagues successives de douleur insupportable et de quelque repis... Mais cela viendra ces moments où vous pourrez partager avec votre enfant chéri quelques moments moins douloureux et plus apaisants. J'espère vous avoir apporté juste un peu d'espoir, l'espoir de pouvoir avancer pour le faire vivre encore et encore en vous.

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Scipion le 24/04/2018
Merci de vos mots, perdre un enfant peut importe l âge c est la chose la plus terrible à vivre.... comme dirait Stephanie nous sommes dans deux mondes celui des morts et des vivants, et il faut être forts pour supporter celui des vivant, dans 3 jours cela fera 7 mois 7 interminable mois.... et maintenant la perte de ma petite soeur de cette maladie «  cancer » et le pancréas on ne s en sort pas, j aurais tellement voulu être à sa place, elle est partie en trois mois .... je suis maudite !!!! Courage à vous les parents


Scipion le 24/04/2018
Stephanie.... merci mais oui on culpabilise même si dans lee fond on sait qu un jour ou l autre ils auraient mît un terme à leurs souffrances.... et pourtant aujourd hui je parle aux jeunes et j ai des phases qui fait qu ils percutent ... la copine de mon fils qui se faisait du mal à eu un déclic et aujourd hui elle a deja un autre copain elle avance avec le sourire et ne parle plus de ses démons ....


Fabienne le 24/04/2018
Aujourd'hui est une mauvaise journée ... On en peut plus de lutter et on a envie de baisser les bras et d'abandonner ... Je suis tombée sur une discussion de mon fils sur internet où il évoque le suicide avec un ami sur internet ... Toutes ces occasions manquées de pouvoir agir s'il nous en avait parlé ... On aurait tenté des choses : une hospitalisation ? une déscolarisation ? Mais on aurait essayé !!!! Je suis si triste de ne pas avoir vu ou su des choses qui m'auraient alertées. Je n'ai vu qu'un ado qui traine les pieds et qui râle pour aller au lycée, rien de plus ... comme font tous les ados ... Quel drame le suicide !!!!


Vivie le 25/04/2018
Aujourd'hui je suis allée vider l appartement de mon ange et rendre les clés. Encore une étape très pénible et douloureuse....sa dépression l a amené à être hospitalisé pendant un mois...il a été suivi avec de nombreuses péripéties et il a même vu sa psy 2 jours avant de commettre l irréparable....donc tu vois Fabienne même avec un suivi il l a quand même fait donc ne te reproche rien....nous n arriverons jamais à comprendre POURQUOI.....je suis dans un état pitoyable cette épreuve m a dévastée....


Scipion le 25/04/2018
Que dire que dire... j ai plus les mots.... que pourquoi ?? Quand je vous lis je ressens tellement cette peine et cette culpabilité qui est la mienne.... le 21 Mai mon fils aurait eu 20 ans... j ai si peur de cette date... je le revois dans ma voiture, la voiture c était l endroit où nous discutions le plus ... il me parlait il se livrait un peu, il me disait la vie maman c est une pièce de théâtre nous sommes tous des acteurs et j ai le rôle du méchant... méchant ?? Pourquoi méchant ?? Me disais Je dans ma tête .... il faisait soufffrir les filles mais à son âge on ne s attache pas ou pas trop, il vu son physique elles étaient toutes accros de lui... c est Cela être méchant ?? Je me disais juste un jour c est lui qui souffrira par amour et au lieu de Cela c est moi qu il fait souffrir .... trop souffrir trop trop trop


Fabienne le 25/04/2018
Merci pour votre soutien Laurence et Sylvie. On ne peut que se comprendre ... Il faut aller au combat tous les matins et tenir pour l'entourage ... Mais quelle épreuve ! Parfois, je me demande ce que j'ai fait de mal pour subir une telle épreuve. J'avais tout pour être heureuse et ma vie n'est plus qu'un champ de ruine qu'il faut reconstruire ... Je me démène, parfois j'ai l'énergie, parfois j'ai envie de tout balancer !!! Pourtant, tant de personnes aiment la vie et ne veulent pas la quitter comme la soeur de Laurence. Alors, nous devons nous accrocher ! Je vais penser à vous deux Laurence et Sylvie aujourd'hui et me dire que je ne suis pas seule : quelque part sur cette Terre, j'ai 2 personnes qui vivent le même enfer que moi et qui s'accrochent aussi ! Bon courage à vous ! Fabienne


blogpartage le 25/04/2018
Fabienne, nous sommes malheureusement trop nombreuses à connaitre le même chagrin, les mêmes regrets, la même culpabilité, et à nous poser les mêmes questions. Elles resteront sans réponse car nos enfants avaient leur propre ressenti et aussi leurs mystères que nous ne pourrons jamais connaitre. Je me suis refusée à ouvrir l'ordinateur de mon fils, après son départ, car j'estime que c'était son jardin secret et ce que j'aurais pû y découvrir ne concernait que lui. Cela ne m'a pas empêchée de me poser mille questions comme vous, parce que ce que nous subissons est tellement violent, tellement injuste, tellement inadmissible, qu'on souhaiterait savoir POURQUOI;
mais il n'y a pas de réponse...Ils n'ont pas souhaité nous faire du mal en partant ainsi et nous les avons aimés comme seule une Maman peut le faire...La culpabilité ne disparaîtra jamais complètement, mais ne vous accusez pas trop : vous lui avez donné tant d'amour, tout votre amour, mais cela n'a pas suffit, c'est tout...Lorsque je n'en peux plus, que le manque et la douleur sont trop forts, c'est ici que je viens vider mon cœur parce que je sais que celles qui me lisent savent ce que je ressens, et sont les seules à le savoir. Ceux qui sont autour de nous essaient, mais ne peuvent comprendre.Courage à vous toutes et merci d'être là.
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Fabienne le 25/04/2018
Merci pour ce message de soutien ! Tout est dit, tout ce que je ressens est écrit dans le message ... Je me console en pensant qu'ils sont délivrés de trop de souffrance mais à nous maintenant de gérer la nôtre ... Je ne lui en veux pas, je suis si triste pour lui, j'imagine tous les jours son désespoir, sa solitude pour en être arriver à ce point de non retour ! Mais j'aurais tant voulu le sauver, comme toutes les mamans qui traversent la même épreuve ! Malheureusement, l'histoire ne peut pas se réécrire ...


Scipion le 25/04/2018
Fabienne, vous n êtes pas seule je suis là nous sommes là nous vivons la même perte le même grand chagrin et grand et un mot très faible.... notre mission sur terre n est pas fini on doit avancer on le doit pour nos enfants et pour ceux qui nous aiment ... ce poids est très lourd moi aussi j ai voulu quitter ce monde de misère mais ma soeur m’a prit par la main pour me montrer un autre chemin.... bisous à toute les deux et avec toute mon affection


Fabienne le 25/04/2018
Merci, c'est vrai, personne à part vous ne peut comprendre tout ce que nous traversons. Merci pour tous ces messages qui me portent et m'aident à avancer. Je me sens moins seule au monde. Je vous embrasse, Fabienne


Vivie le 26/04/2018
Bonsoir....je recule le moment du coucher car avant de m endormir je revis sans cesse ce matin du 2 avril...plus les jours passent et plus ma peine grandit...d en parler avec vous me fait sentir moi seule mais cette envie de quitter ce monde de souffrance est toujours là.....J essaye de tenir et je ne peux en parler à personne qu' à vous qui me comprenez. Merci pour vos partages. Sylvie.


Fabienne le 26/04/2018
Sylvie, Je te comprends malheureusement ... Quelques temps après le décès de mon fils le 19 Septembre 2017, je voulais ne pas me réveiller et mourir dans mon sommeil ... Mais tous les matins, le même constat : je suis vivante et mon fils, mort ... J'avais l'impression de sortir d'une tombe et de ne pas pouvoir me lever. Une amie m'a conseillée d'aller voir un acupuncteur : Je n'étais pas très convaincue et je m'en fichais de mourir ... Mais j'y suis aller pour trouver peut-être une solution. Après plusieurs séances, ces angoisses du matin ont disparu. Il m'a dit un jour : "Vous ne voulez pas revenir dans le monde des vivants." C'est vrai, on veut mourir mais Sylvie, chaque jour est un combat, chaque jour est un petit pas de plus vers la vie malgré tout. Ton fils n'a pas quitté pour te faire du mal. Il faut tenir pour les vivants qui sont autour de toi et qui seraient malheureux de vivre un nouveau drame. J'essaye de t'aider tout en sachant que c'est difficile. Pense à toutes les "soeurs" que nous sommes devenues : nous vivons le même calvaire mais nous allons nous aider et y arriver.Bon courage ! Fabienne


blogpartage le 26/04/2018
Viviane, nous avons toutes connu cette envie de partir rejoindre notre enfant pour que cette horrible souffrance cesse....et certains jours encore,un an après, je souffre autant qu'aux premiers jours et n'ai aucune envie d'avancer. Mais, je me dis qu'en continuant à lutter pour vivre malgré tout, c'est le faire vivre encore à travers moi, puisque il ne me quitte pas : il est là, dans mon cœur, dans ma tête, il existe à travers moi. Il ne sera pas oublié tant que je vivrai. Les autres reprennent leur vie et c'est normal. Nous restons seules, très seules avec notre chagrin, mais c'est aussi la pensée de notre enfant qui nous permet d'avancer, de vivre , jour après jour.
Votre perte est si récente que cela doit vous paraître impossible de raisonner ainsi, mais je vous promet que cette pensée peut vous aider. Elle m'a aidée et m'aide encore lorsque la lassitude de la vie me submerge. Je voudrais tant vous apporter un peu de réconfort...Toutes mes pensées vont vers vous.il faut que vous teniez, votre fils l'aurait certainement souhaité.
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mamansendeuil le 26/04/2018
On a toutes eu aussi envie d'arrêter de vivre...et ces moments reviennent en boucle. Avec le suicide, il y a en plus ce problème de culpabilité : et ça il faut arrêter parce que c'est impossible d'avancer même dans le chagrin avec ce fardeau supplémentaire, un fardeau que vous ne devez pas assumer parce qu 'un enfant qui veut se suicider y arrivera toujours malgré toutes l'attention de ses proches et des professionnels. Reconnaissez l'impuissance mais n'endossez pas la culpabilité.
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Fabienne le 28/04/2018
Bonsoir, aujourd'hui encore une journée difficile. Mon mari me dit que je m'éloigne de lui et des autres... Je lui ai dit que j'étais comme coincée entre deux mondes : celui des morts et celui des vivants. Je ne peux pas choisir, je suis condamnée à vivre entre deux eaux, ni avec les morts, ni avec les vivants. Je vais survivre .... Fabienne


Vivie le 29/04/2018
Je souhaiterai pouvoir vous réconforter mais je suis dans le même état que vous...coincée entre ces 2 mondes...quoi faire? Continuer à souffrir et épargner les autres ou le contraire ??? Je n ai pas de réponse mais nous nous comprenons....nous qui devons chaque jour, chaque nuit nous battre pour ne pas sombrer.....je ne suis pas d une grande aide mais vous n êtes pas seule face au drame que nous partageons...affectueusement. Sylvie.


Scipion le 29/04/2018
Sylvie et Fabienne, le 27 cela a fait 7 mois, et pareil que vous je suis entre le monde des morts et celui des vivants, en plus j ai la perte de ma petite soeur qui se greffe dessus, j ai eu hier des vidéos de mon fils «  heureux » par une de ses amies... un coup de poignard dans le cœur... que faire mais que faire?? Continuer ou arrêter ??? J ai faillie arrêter ... je dois penser à moi me dit on mais si je ne pense qu à moi j arrête j arrête tout, car sans loulou ma vie est foutu donc à quoi bon ... sauf pour les autres... pardonnez moi cette faiblesse ... je vous embrasse


Fabienne le 29/04/2018
Sylvie et Laurence, merci pour vos messages. Je sais que malheureusement, vous me comprenez ... Encore une journée de lutte acharnée pour ne pas réécrire l'histoire en me disant : "j'aurais dû faire ceci, j'aurais pas dû dire ça , si j'avais fait ça .... Hier, je disais à mon mari : "parfois, j'ai l'impression qu'il va revenir et que c'est juste un cauchemar ... Il a fait une fugue et le voilà de retour ... Mais non ... Il faut se confronter à la réalité chaque matin : nos enfants sont partis et avec eux, tout notre bonheur s'est envolé ! Il ne nous reste plus qu'à faire semblant de vivre. Au travail, je fais semblant, comme avec mes amis et ma famille, pour ne pas les inquiéter .... Même avec mon psy, je fais semblant : l'autre jour, j'ai voulu lui dire que j'étais allée voir une médium, il m'a presque enguelée ! Du coup, je vais faire attention à tout ce que je dis ... Hier, j'ai pleuré comme tous les jours et j'ai dit à mon fils : "comment je vais faire sans toi maintenant ?" Bien sûr, je n'ai pas de réponse ... Mais après avoir pleuré, je me suis sentie vidée et comme soulagée d'un poids, comme s'il m'avait entendue. Pleurer fait du bien, même si cela ne règle pas les problèmes ... Je vais penser à vous aujourd'hui, Laurence et Sylvie, cela va me donner du courage pour avancer. Je vous embrasse, Fabienne


mamansendeuil le 03/05/2018
Chères mamans, j'ai maintenant plus de recul que vous dans le temps. Je ne peux hélas vous dire que la douleur disparaîtra. Cependant, elle ne va plus se manifester en continu. Les premières années, elle est là constamment et laisse peu de place à la vie, et puis, des petits moments de bonheurs réapparaîtront, les moments de répit seront plus longs mais la douleur reviendra toujours ponctuellement vous accabler. En même temps, cette douleur est intimement liée au souvenir de nos enfants. Je n'aimerai pas non plus la sentir disparaître. Et en effet, on ne doit pas écouter les gens qui nous disent de ne penser qu'à nous parce qu'ils ne comprennent pas que l'on attend que leur autorisation pour stopper tout ça. Bises de soutien.
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mamansendeuil le 03/05/2018
5 ans et demi et le matin, je le cherche encore.
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blogpartage le 13/05/2018
Cela fait un an aujourd'hui que mon Ange est parti....Ma douleur est aussi déchirante qu'au premier jour et son absence est parfois insupportable...Ce matin j'ai l'impression d'être la seule à penser à lui.Chacun a repris son chemin. Comme je vis seule, j'ai encore plus de mal à supporter ces jours ci, rien ne venant distraire mes pensées...mais paradoxalement j'ai aussi besoin de cette solitude pour être " avec lui".A partir de maintenant je ne pourrai plus me dire " l'année dernière il était là, ou il faisait cela, oui il était encore là..." J'avais l'impression parfois d'avoir progressé, d'être un peu plus apaisée, mais là c'est un vrai tourbillon de souvenirs qui me déchirent le cœur. Alors, comme je n'ai personne avec qui partager mon chagrin c'est ici que je viens écrire ces quelque lignes car je sais que celles qui me liront comprendrons ma détresse et j'ai ainsi l'illusion d'être moins seule en cette journée si douloureuse...
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Fabienne le 13/05/2018
Bonjour, en ce jour si difficile pour vous, je ne peux que vous envoyer un petit mot de soutien. Chaque jour est un combat pour nous toutes. Il faut sans cesse s'accrocher pour traverser cette épreuve. C'est difficile mais il ne faut pas rester seule même si parfois l'envie de s'isoler est nécessaire. La solitude entraine la rumination et les idées noires. Il n'y a pas de solution miracle mais parler et exprimer sa douleur est déjà un pas vers la vie. Courage ! Fabienne


Scipion le 13/05/2018
Courage à vous, je n ose penser à votre douleur qui est la mienne la notre, en vous lisant mon cœur se sert ... moi cela fait 7 mois ... le 21 Mai je ne fêterais pas les 20 ans de mon fils mon Loulou mon bébé ... j aimerai ne plus me réveiller j ai peur du temps qu il me reste à vivre j ai peur de vivre.... et pourtant on se le doit pour eux pour nous et pour les autres... nous sommes des sœurs de souffrance commune ... je vous comprends on se comprend... bisous à toi Fabienne et les autres mamans... courage à vous


Vivie le 13/05/2018
Je vous envoie mon soutien à mon tour et non vous n êtes pas seule....nous sommes toutes avec notre désespoir et nous essayons de survivre comme nous le pouvons. Quand je vous lis je repense à ma famille qui n arrive pas à nous aider et qui attend que nous fassions le premier pas...ce n est pas à nous de le
Faire "si tu as besoin....n hésite pas !!"...Je ne supporte plus d entendre ses mots....tout ça pour vous dire que parfois d être seule vaut mieux que d être déçu surtout par notre famille.....cela va Faire 1 mois et 11 jours que Baptiste est partie et je n'arrive toujours pas à faire surface et j ai même tenté de le rejoindre en m entourant une écharpe autour du cou comme il l avait fait à sa première tentative puis le courage m a abandonné.....je me rends compte que ce n est pas bien mais malgré tous mes efforts pour survivre mon mal être est trop fort....je ne devrais pas vous écrire tout ça vous qui êtes aussi mal que moi mais le fait de partager un peu de nos états d âme nous font sentir moins isolées face à ce que nous traversons. Bon courage à toutes. Sylvie


Fabienne le 13/05/2018
Chère Laurence, chère Sylvie, chère maman qui a perdu son enfant il y a un an, nous sommes sans nous connaitre devenues des soeurs de souffrance ... Je regarde les familles autour de moi qui ont leurs enfants et je les envie d'avoir leur enfant alors que nous les avons perdus. Mais que faire ? L'histoire ne peut pas se réécrire et nous devons choisir de faire le reste du chemin sans eux ou bien d'abandonner le combat. Je me dis qu'ils ne sont pas partis pour nous faire du mal et nous voir souffrir. J'espère que mon fils me voit et qu'il est fier de tous les efforts que je fais tous les jours pour lui : des choses simples mais qui sont des exploits pour nous qui sommes désespérées. Alors pour lui, je me lève, je me maquille, je choisis de jolis habits, et toute la journée, je fais des choses pour lui, pour qu'il soit heureux de voir que je continue à vivre car je sais qu'il m'aime. Ils ont souffert, ils ne doivent plus souffrir maintenant.
C'est un long chemin que de vivre sans eux mais nous allons y arriver ! Je vous embrasse toutes, Fabienne


blogpartage le 13/05/2018
Merci à vous toutes, Fabienne, Vivie et Scipion...Vos messages m'ont accompagnée dans ma solitude durant cette journée si difficile et en les relisant je me sens un peu moins seule. Je sais que nous avons toutes les mêmes pensées, les mêmes tentations, les mêmes regrets et qu'il semble parfois impossible de continuer sans eux. Je me dis aussi qu'il ne voudrait pas me voir baisser les bras? MAIS PARFOIS C4EST SI DUR
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Fabienne le 13/05/2018
Pour me sentir moins seule, je me suis rapprochée de l'association Jonathan Pierres Vivantes qui organise des rencontres de parents. Cela pourrait peut-être vous aider comme cela m'aide beaucoup. Nous partageons les mêmes sentiments et nous nous comprenons entre parents endeuillés.


mamansendeuil le 26/05/2018
Une bise de soutien à toutes : oui c'est la fête des mères et mêmes si nos enfants ne sont plus présents, nous resterons leur mère jusqu'au bout.
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blogpartage le 27/05/2018
Merci pour ce petit encouragement. C'est encore une journée qui s'annonce difficile car comment ne pas repenser aux souvenirs heureux ? une journée où leur présence nous manquera tant. Mais même si nos enfants ne sont plus là, leur pensée nous accompagnera car, comme vous le dites si bien, nous sommes toujours leur Maman.
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Scipion le 27/05/2018
Une grosse pensée à vous les mamans je ne vous souhaiterais pas une bonne fête mais je suis d accord ce n est pas parce que notre enfant est loin de nos yeux que notre lien maternelle si puissant est rompu, nous serons une maman à jamais.... mon fils me manque tant !!! Gros bisous à toutes


mamansendeuil le 08/06/2018
C'est tout-à-fait ça : le lien reste et restera puissant, c'est à la fois notre faiblesse et notre force.

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blogpartage le 10/06/2018
Je pense à vous toutes les Mamans qui en ces jours de printemps ne cessent de penser à leur enfant...C'est triste et douloureux de penser qu'il ou elle ne profitera plus de ces journées de renouveau, du soleil, des plages, des joies de la vie tout simplement...
Mon cœur se serre en pensant à tout ce que mon fils chéri aurait pu encore vivre de bon et qu'il ne connaîtra plus. J'ai honte d'envier parfois les familles autour de moi qui peuvent partager tout cela avec leurs enfants alors que pour nous il ne reste que les regrets des instants vécus et qui ne reviendront jamais...Encore des pleurs versées aujourd'hui et qui n'apaise pas le manque. Comme je voudrai pouvoir le serrer dans mes bras et lui dire combien je l'aime.
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lescouleursdemyriam le 21/06/2018
Parfois je me demande comment je peux continuer à travailler avec les enfants des autres mais ça c'est après le travail. Quand j'y suis, je n'ai pas le temps de penser. Et c'est tant mieux.
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Anonyme le 21/06/2018
depuis quelques jours mes idées noires me reprennent j'ai mal trop mal en moi, ma souffrance est constante et mon fils me manque cruellement, bientôt 9 Mois !!!


Vivie le 21/06/2018
Bonsoir....cela fait un moment que je ne vous ai pas écrit mais je suis avec vous ....pour moi bientôt 3 mois que Baptiste est parti. J ai repris le travail mardi....j essaye d avancer mais c est difficile comme pour vous. Je suis infirmière auprès des enfants et j ai dû mal à me situer...il y a des moments où je me dis que je vais les aider et leur apporter les soins qu' ils ont besoin....et d autres où je me dis que je suis une mauvaise mère car je n ai pas réussi à soigner mon propre fils. Je vous embrasse et vous comprends. Vivie.


lescouleursdemyriam le 28/06/2018
Cette culpabilité qui nous bouffe toutes...comme si la punition n'était déjà pas assez rude...
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blogpartage le 05/07/2018
Quatorze mois que mon fils chéri est parti....Je redoutais la date anniversaire de son départ, mais la voici passée et ....certains jours comme ces deniers, je suis complètement anéantie comme si c'était hier.Malgré les efforts pour combler les journées en taches diverses et les longues stations devant la télé ( sans grand intérêt, juste pour ne pas trop penser) je n'y arrive pas et me demande chaque jour pourquoi je suis toujours là et à quoi rime ma vie à présent...personne n'a plus besoin de moi.Ma famille est très distante et j'ai même l'impression que tout le monde veut oublier bien vite ce qui est arrivé...Les idées noires reviennent même si je les chasse. Que c'est dur de trouver le courage de se lever de commencer une nouvelle journée et de se dire "à quoi bon ?"...Je sais que je ne suis pas seule à ressentir tout cela, mais où puisez vous la force, vous toutes, mes soeurs de chagrin, pour avancer et avancer encore ? Des jours comme ceux ci je désespère de pouvoir continuer le chemin restant. il me manque tellement.....
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Scipion le 05/07/2018
Vos mots sont les miens, terrible, courage à toi courage à vous, cette nuit j ai rêvé de mes deux enfants, loulou et louloute, ils étaient petits ils venaient d avoir une récompense de l école loulou était à ma main gauche je l ai regardé et j ai éclaté en sanglots, je n ai plus arrivé à me rendormir.... j ai également cette envie cruelle d aller le rejoindre car il me manque trop mais après je me dis que la haut c est elisa qui me manquera donc quoi faire?? On doit vivre ou plutôt survivre je comprends que trop bien ta douleur n en veux pas à ta famille ils ne savent pas et ne connaissent pas leurs chances, ils sont dans leurs petits tracas de leurs vies... c est ainsi, je t embrasse ainsi que toutes les mamans de ce site.


blogpartage le 05/07/2018
Merci Scipion de tes mots d'encouragement...Cela fait qd même du bien de se savoir écouté et surtout comprise, car notre chagrin est identique et les "autres" ne peuvent pas comprendre c'est vrai.Tu as ta fille pour donner du sens à ta vie, car elle a besoin de toi et c'est bien ainsi.Moi, mon fils ainé n'est pas proche du tout; il a fait sa vie et ne se rend pas compte que j'aurais besoin de son affection pour m'aider un peu. C'est ainsi et je tente de me motiver comme je peux pour continuer ce chemin si dur.Merci de votre présence, vous toutes les Mamans qui comprenez cette souffrance parce que vous la partagez aussi.
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Fabienne le 06/07/2018
Je viens d'écrire un long message mais j'ai fait une mauvaise manipulation et je crois qu'il s'est effacé ...
Je ne sais pas s'il va apparaitre sur le blog ... Je recommence ...
Courage à nous toutes : notre épreuve est la pire qui puisse arriver à un être humain et pourtant, les personnes restent debout, je ne sais par quel miracle ? Il faut avancer petit à petit, chaque jour est un jour de gagné dans ce combat contre le malheur que nous dévore. Mais ce monstre qui nous dévore n'aura pas le dernier mot : nous devons faire quelque chose des jours qui nous restent à vivre ! Nos enfants sont partis ... c'est une dure réalité ! Mais autour de nous, il y a des personnes vivantes qui nous aiment et qui ne voudraient pas nous perdre.
Le 18 juin dernier, un ami de mon fils s'est aussi suicidé : son père s'est suicidé il y a 2 ans et sa petite soeur a fait une tentative de suicide. Imaginez le chagrin de la maman qui a perdu son mari, son fils et qui a failli perdre sa fille. Le suicide entraine tout le monde dans une spirale infernale mais notre combat est de résister : nous ne pouvons pas infliger à notre entourage une nouvelle épreuve. COURAGE !!! N'abandonnons pas le combat même si c'est le plus difficile combat qu'un être humain ait à affronter... Bises mes amies de chagrin


Anonyme le 06/07/2018
Et o ui.................. Pour moi cela fait 5 ans aujourd'hui et ce n'était plus un enfant mais la douleur est de plus en plus forte chaque année qui passe.
Votre blog est superbe et je vais le lire ; je vous laisse le mien. Lire poèmes pour mes enfants....... Merci à vous pour votre blog

https://cathyso.blog4ever.com/


Scipion le 06/07/2018
Merci Fabienne ... des larmes coulent ...


blogpartage le 24/09/2018
Je viens de lire ton blog Cathy ....et mes larmes ont coulé...Tu exprime si bien ce que je ressens lorsque je pense à mon fils chéri qui a choisi de partir il y a maintenant 16 mois. Dans quelques jours ce sera la date de son anniversaire et tous les souvenirs affluent : mon adorable bébé, mon petit garçon si tendre, mon ado rebelle...Je n'arrive pas à me résoudre à son départ, il me manque tellement. Je retrouve à travers tes mots toutes les émotions qui sont les miennes et cela adoucit un peu ma peine solitaire. Merci pour ces mots qui nous rapprochent dans notre immense chagrin. Je voudrais tant croire que je le reverrai ....ailleurs !?....
http://blogpartage.centerblog.net


Anonyme le 01/01/2019
Bonjour.
Je suis contente d'avoir trouvé ce blog pour pouvoir enfin exprimer mon chagrin et le partager avec des personnes qui le comprendront.
J'ai perdu ma fille le 1er Novembre. Je n'étais pas à la maison mais en visite chez mes parents à l'étranger.Lorsque mon mari m'a appelée pour m'annoncer la nouvelle le monde s'écroulait à mes pieds. Il était tard dans la soirée et je devais attendre le lendemain pour prendre l'avion de retour. La nuit a été un vrai cauchemar, je l'ai passée assise sur le canapé faisant des va et vient pour vomir tout ce que j'avais mangé.
Le voyage a été aussi un cauchemar,je l'ai passé à pleurer devant des voyageurs qui ne comprenaient rien.
Chez moi il y avait déjà foule, mon mari avait alerté famille et amis. Cela ne m'a pas plu, je voulais mourir et seule. Je me suis réfugiée dans ma chambre pour verser toutes les larmes de mon corps. Je ne pouvais plus m'alimenter et cela jusqu'au obsèques. Je ne sais pas comment j'ai tenu! Ma fille a du me porter.
Aujourd'hui, 1er janvier, soit deux mois après son départ j'ai toujours envie de la rejoindre. J'ai l'impression, où qu'elle est qu'elle m'appelle et qu'elle m'attent.
Quelque part dans ma tête je suis persuadée qu'un jour j'aurai la force de partir aussi, je ne dirai pas que c'est un suicide mais un départ tout simplement. C'est partir comme quitter un lieu qui ne nous convient plus.
Mon mari et moi avons pris de la distance l'un envers l'autre, je lui en veux, même si je sais qu'il n'est pas responsable, mais il était là ce jour là, il m'a dit avoir vu sa tristesse avant qu'elle ne prenne la voiture. On ne se parle plus beaucoup et donc il m'est difficile d'avancer. J'essaie quand même pour mon fils mais je sais que ma vie ne tient qu'à un fil.
Pensées affectueuses à tous les parents dans la douleur de l'absence.


Anonyme le 04/01/2019
il y a quelques mois que je n'ai pas écrit, mais je viens souvent y lire et y puiser un peu de courage...Car, savoir à travers vos commentaires, que d'autres que moi ressentent cette douleur si intime que nous ne pouvons souvent la partager avec nos proches, alors que vos mots sont les miens, vos pensées et votre douleur identiques aux miens,cela me permet de me dire que je ne sombre pas dans la folie comme j'en ai parfois ,l'impression...Il y â maintenant un an et demi que mon petit est parti et parfois j'ai l'impression brièvement d'aller mieux, mais cela ne dure pas et comme en ces périodes de fêtes familiales, je souffre autant qu'au premier jour et je pense à nouveau combien j'aimerai le rejoindre. C'est une envie qui revient fréquemment : je suis lasse de cette vie, de lutter pour avancer sans joie, sans espoir. Mais je me dis toujours que si je partais, personne ne penserai autant à lui, pratiquement à chaque instant...C'est pour continuer à honorer sa mémoire, ne pas oublier ce qu'il était,que j'essaie de mettre un pas devant l'autre. Chère Anonyme qui venait de perdre votre fille, je sais ce que vous ressentez, la douleur qui vous rend folle, l'envie de partir la rejoindre. Mais Elle n'aurait certainement pas voulu cela et c'et en continuant à les porter dans notre cœur, à penser à eux, aux souvenirs heureux qui nous ont laissé, que nous continuons à faire vivre un peu nos enfants chéris. Je voudrais vous apporter un peu de réconfort, mais je sais que c'est trop tôt...Je pense à vous tous ces jours ci... Heureusement qu'il y a ce blog pour venir vider son cœur quant il est trop lourd...


Anonyme le 12/01/2019
Bonjour


Meline le 13/01/2019
Merci anonyme pour votre message de réconfort. Je suis encore là aujourd'hui, presque deux mois et demi après. J'avance à petits pas ne sachant toujours pas si j'y arriverai. Et puis ma fille si elle n'aurait pas voulu que je parte aussi pourquoi, elle, m'a t'elle abandonnée ? Quel âge avait votre fils. Avez vous d'autres enfants ? Moi j'ai un fils qui s'est beaucoup rapproché de nous ses parents. Je l'aime très fort mais il me manque ma deuxième béquille pour avancer. Oui , heureusement qu'il y a ce blog mais quel dommage que l'on ne puisse pas se voir, se parler de vive voix et de se serrer fort dans les bras.
Je vous embrasse et vous souhaite bon courage.


Anonyme le 20/01/2019
Bonjour Méline,
Mon fils n'était plus un enfant, il avait 37 ans mais la vie ne l'avait pas épargné...Peut être était il trop sensible pour notre époque si cruelle, où il faut tout réussir...Il a préféré partir sans penser, lui non plus, à l'immense chagrin qu'il allait causer. C'est vrai chaque jour représente un immense effort pour avancer avec ce chagrin si lourd, si présent malgré le temps qui passe.On a l'impression qu'on n'y arrivera pas, mais les mois passent, les anniversaires, les dates qui font si mal, les souvenirs que l'on ressasse. Oui, j'ai un autre fils que j'aime autant, mais avec lequel je n'ai pas la même complicité et qui vit sa vie. Pour les autres elle continue, alors que pour nous elle s'est arrêtée ce jour là d'où ce sentiment de solitude dans le chagrin. Je crois qu'il faut respecter le choix de notre enfant même si cela nous déchire...vivre était sans doute devenu trop douloureux pour eux. Bien sur je me révolte encore, je culpabilise toujours de n'avoir pu rien faire et je crois que ce sentiment je l'aurais jusqu'à ma propre mort. Nous les avons aimés et les aimons encore, infiniment, comme seule une Maman peut aimer, mais cela n'a pas suffit et nous restons avec cet immense vide de leur absence. Il va falloir vivre avec cela, tant bien que mal, mais il faut rester là encore pour honorer leur mémoire, les faire vivre dans nos cœurs et nos mémoires...C'est si difficile, mais nous y parviendrons pour eux, pour qu'ils ne soient pas oubliés. Je ne pense pas vous avoir apporter beaucoup de réconfort, mais au moins, ici, nous pouvons vider notre cœur sans crainte du jugement d'autrui, car nous partageons les mêmes pensées, le même chagrin.
Je vous embrasse très fort. Courage....


Meline le 20/01/2019
Bonjour.
Bien sûr que si, votre message est réconfortant ; de le lire et d'y répondre est d'un réconfort car il me permet de partager et de me sentir moins seule. Je ne suis pas en colère contre ma fille mais contre moi car elle m'avait dit ne pas se sentir bien et ne pas savoir pourquoi. Mais à côté elle avait une vie tellement bien remplie que je pensais que ces moments de déprime n'étaient que passagers. J'aurais dû creuser et je ne l'ai pas fait. Jamais je n'aurais pensé à un tel acte,je l'aimais trop et elle m'aimait autant. Je pensais que cela suffisait pour qu'elle prenne soin d'elle.
Je n'arrête pas de me dire" pourquoi n'a t'elle pas pensé à moi". C'est égoïste de penser cela mais aujourd'hui j'ai du mal. J'ai mal de ne pas savoir aussi où elle est. On me dit tellement de choses pour me consoler que je ne sais pas si y croire. On dit qu'ils sont là présents, que leur âme nous accompagne, qu'il ne faut pas être triste pour qu'ils trouvent la paix éternelle. Or moi je m'imagine tout l'inverse, j'imagine ma fille triste loin de moi, triste de m'avoir blessée à vie sans le vouloir. Je prie tout les soirs pour lui dire mon pardon. J'espère qu'ils ont trouvé la paix éternelle. Nos enfants comme vous le dites étaient très sensibles et avaient du mal à s'adapter au monde actuel.
Tout a été remis en cause dans ma vie même ma vie de couple. Avec mon mari nous ne partageons pas le deuil, chacun le vit à sa manière et de son côté. Nous ne nous parlons presque plus. Heureusement qu'il y a encore notre garçon qui me donne un but pour continuer. Pour ce qui est de la famille, le deuil fait peur,on aime les gens que quand ils sont biens. Il me reste ,heureusement,le travail et les collègues qui me sont d'un grand soutien.
Amicalement.
Méline



Anonyme le 21/01/2019
Vous avez raison Meline, le deuil fait peur : vingt mois après le départ de mon fils je n'ose plus parler de mon chagrin, car je vois bien que cela gène les autres ...Quel dommage que vous ne puissiez pas vous épauler mutuellement avec votre mari...il est vrai que chacun vit le deuil différemment mais c'est si dur d'être seule avec son chagrin. C'est mon cas car mon fils aîné vit loin de moi et nous ne sommes pas très "proches" par ailleurs. Je suis donc seule et n'ai pas beaucoup d'amis ici car j'ai longtemps vécu à l'étranger. C'est encore plus dur car rien ne vient distraire mes pensées au long de ces journées interminables. J'essaie de m'occuper mais cela ne suffit pas toujours. Parfois, moi aussi, je suis tentée de croire que l’âme de mon fils chéri est là tout près de moi...Il faut tout prendre, tout ce qui nous aide à porter ce fardeau, ce manque, même si cela parait ou est irrationnel. Moi, quant je n'en peux plus, qu'il me manque trop , je lui écris pour lui dire tout ce que je n'ai pas eu le temps de lui dire et surtout combien je l'aime. Vous avez raison, les amis sont parfois plus présents que la famille et cela a été mon cas : mes amis lointains m'ont aidé davantage dans cette terrible épreuve que mes proches. Ecrivez à votre Fille, dites lui tout ce que votre cœur vous dictera : je suis sure que cela vous fera du bien même si vous pleurez sur votre feuille blanche. Moi, ce dialogue avec mon petit m'aide bien souvent à me sentir plus près de lui.... Tout est bon à prendre pour approvoiser notre chagrin.


Meline le 21/01/2019
Et dire qu'il se pourrait que l'on soit pas loin l'une de l'autre et que l'on pourrait se rencontrer. Ce serait si bien.
Avez vous lu le livre de Christophe Fauré ? Il a été pour moi une thérapie partielle car suite au départ de ma fille je désirais fortement la rejoindre. Lire ce livre" après le suicide d'un proche" m'a aidée et j'ai pensé faire un effort pour mon fils. Lorsque la famille a jugé que j'étais assez grande pour me débrouiller, les collègues se sont manifestés par des messages et des visites. Mes supérieurs sont très à l'écoute à tel point que j'ai cessé mes consultations chez la psychologue qui, je pense était démunie face à ma douleur. Car là aussi pour qu'un psy puisse nous aider il faut qu'il connaisse la problématique du deuil après suicide. J'écris comme vous, je lui écris au beau milieu de la nuit lorsque le sommeil me quitte. Je vais également faire un petit séjour chez une bibliothérapeute qui fait aussi des ateliers d'écriture.
J'ai besoin de me retrouver seule avec moi même et seule avec elle. Je suis rentrée aussi en contact avec une association "Jonathan pierre vivante" je cherche des bouées de secours partout où il y en a. Sinon reste au plus près de moi ma collègue et amie la plus proche et ma chef qui me consacre toujours un petit moment dans son bureau.
Vous connaître m'aurait fait plaisir, on aurait pu partager des choses ensemble, comme des ballades...
Amicalement.


Anonyme le 11/02/2019
Oui Méline, ce serait réconfortant de pouvoir se voir et partager, mais je ne sais dans quelle région vous vivez ? Je n'ai pas écrit sur ce blog ces temps ci car je traverse une mauvaise période, une de celle où les idées noires reviennent. La solitude m'est insupportable..Mon fils ainé ne fait aucun effort pour venir me voir et ici je suis seule, n'ayant pas d'amis. C'est si dur de se retrouver seule, jour après jour, avec son chagrin. Il semble que pour les autres, la famille, tout soit déjà, sinon oublié, mais du moins "classé" : on est passé à d'autres choses....J'ai l'impression que tout le monde oublie mon fils chéri, c'est comme s'il n'avait pas existé...Oui j"ai lu le livre de Christophe Fauré et je le relis encore souvent quant j'ai l'impression de perdre pied ....Il m'a permis de mieux comprendre les étapes de ce deuil et de comprendre que je ne devenais pas folle.En ce moment la douleur revient avec violence je ne sais pourquoi...je pense qu'il en sera toujours ainsi jusqu'à la fin de ma vie. Que c'est difficile de s’accrocher, de tenir jour après jour avec ce manque.Ces jours ci je désespère de tout.


Meline le 17/02/2019
J'espère que vous avez retrouvé un peu le moral après cette parenthèse de douleur, 20 mois c'est encore tout frais pour ne pas souffrir tel le premier jour. Hier je suis allée à une première rencontre de l'association JPV, nous avons eu un moment de partage très sincère et chacun de nous a parlé librement et sans gêne. Des mots ont pu être exprimés et écoutés. Nous avons partagé un repas ensemble (chacun de nous avait apporté quelque chose). Certains sont en deuil comme nous depuis peu et d'autres ont fait du chemin et partagent leurs expériences.
J'habite dans l'Hérault,non loin de Béziers. J'ai repris le travail depuis le 11/02 . J'appréhendais ce retour et la rencontre avec les collègues, finalement j'ai trouvé beaucoup de gentillesse et de réconfort.
Il faut être forte, je vous dis ça même si c'est difficile pour vous, pour nous! N'avez vous pas l'occasion de partir en voyage vous qui l'avez beaucoup fait dans votre passé ? On dit que les voyages aident beaucoup pour se reconstruire. Moi je n'en ai pas envie car mon mari n'est pas fan de voyage et je n'ai pas envie de partir avec lui car il se laisserait tout simplement entraîné et se serait une charge que de tout organiser. Et puis c'est peut être trop tôt. Notre fils en a besoin donc il part seul à l'aventure. Pour moi, je sens la présence de ma fille dans la maison alors je ne veux pas m'en éloigner ; elle est avec moi et je suis avec elle. J'ai également lu un livre de Joël Pralong " Le vertige du suicide, lettre aux proches désemparés". L'auteur est un prêtre Suisse et il apaise un peu. Le temps nous aidera comme le disent certains, j'ai un doute mais je garde un petit espoir. Il faudrait dire, peut être à votre fils qu'il vous manque et que le voir de temps en temps vous ferait plaisir, il prendrait conscience de votre détresse. Je vous dis ça mais je comprends aussi que notre détresse fait peur, très peur.
Gros bisous.


mamansendeuil le 17/02/2019
anonyme et Méline, si vous voulez échanger vos adresse mail en toute discrétion, passeez par mon adresse m.grav@outlook.fr, comme indiqué dans le premier article du blog. Je vous les ferai passer, je suis là pour ça, entre autre (excusez mon absence en ce moment, pas la forme non plus). Bises de soutien à toutes.
http://mamansendeuil.centerblog.net


Méline le 21/02/2019
Merci pour cette proposition, je vous envoie mon adresse si anonyme souhaite faire de même sinon nous continuerons d'échanger à travers ce blog très riche en partages et témoignages.


Julien Ferray-Pennac le 04/04/2019
Bonjour à toutes,
Je me fais le porte-parole de Laurence (qui est intervenue ici en octobre 2017), car elle vient de publier son histoire.
Je me permets d'indiquer ici le lien vers son livre, pour celles et ceux d'entre vous qui souhaiteraient le lire, et y trouver peut-être un peu de réconfort.
https://www.les-vies-dansent.com/laurence-scipion.html


Anonyme le 13/04/2019
Bonjour les mamans, je viens de vous lire cela faisait longtemps , Meline vous m avez beaucoup touché ... mon fils a décidé le 27 septembre 2017 de nous quitter... sa Soeur et moi... ma peine est toujours aussi immense ... mais j avance un pas de plus chaque jour... je pense très souvent à vous a nous... je vous embrasse ...Méline soyez forte même si ce mot vous semble dérisoire ...


Meline le 14/04/2019
Merci anonyme pour ce gentil témoignage.Plus de cinq mois après, j'ai l'impression d'être comme au premier jour et pourtant, comme vous et toutes les autres mamans je suis là, j'avance comme vous dites.C'est l'instinct de survie car même si l'on exprime le désir de partir rejoindre notre enfant notre raison nous dicte le contraire. Une amie m'a dit " je ne l'ai


Meline le 14/04/2019
Mauvaise manip


Meline le 14/04/2019
Mauvaise


Meline le 14/04/2019
Je vais y arriver,il est 3 h 43 et je fais un peu n'importe quoi, manque de sommeil et de concentration. Une amie me disait donc que si elle n'avait pas franchi le pas c'est parcequ'elle avait peur de la mort. Nous sommes finalement très courageuses de continuer à vivre avec notre souffrance. J


Meline le 14/04/2019
Je me suis noyée dans la lecture pour surmonter mon chagrin et puis il faut puiser comme un arbre le fait avec ses racines au plus profond de la terre les ressources pour continuer en surface de donner le meilleur de nous à ceux qui restent et cheminent avec nous.
Je vous embrasse aussi.
Voilà j'y suis arrivée, cela n'a pas été évident car j'utilise mon téléphone portable . Je vais tenter de me rendormir.


FRANCOISE FAGOT le 14/04/2019
Cela fait un bon moment que je n'ai laissé de message sur ce blog, même si je viens souvent y puiser un peu de courage auprès de celles qui partage le même immense chagrin.
je pense très souvent à vous Méline, à Anonyme...Le temps passe inexorablement et parfois o a l'impression qu'il nous éloigne de nos enfants. C'est vrai que la vie nous appelle malgré nous et je pense que c'est positif. Cela ne m'empêche pas d'avoir encore des jours très très sombres où je souhaiterai rejoindre mon fils chéri. Mais je n'aurai pas le courage à présent de franchir ce pas : la vie a, malgré moi, repris le dessus. les crises de désespoir reviennent souvent au détour d'un souvenir et dans ces moments là je souffre comme au premier jour mais je dois admettre que je peux aussi apprécier le retour du soleil, une promenade dans la nature, ce qui m'était impossible l'année dernière. Deux ans c'est très court pour une pareille tragédie, une perte à nulle autre pareille, mais la vie est là qui nous appelle malgré nous.Gardez espoir mes soeurs de chagrin et acceptez ce que la vie peut encore vous apporter. Je pense à vous très fort et vous embrasse.
http://blogpartage.centerblog.net


Anonyme le 14/04/2019
Bonjour Françoise.
A chaque message, j'aime y répondre car cela me permet de me sentir moins seule et de vous dire "merci" de ce petit signe de réconfort que nous nous faisons mutuellement. Savez vous ce que je fais pour me sentir auprès d'elle? Cela va vous paraître insensé mais je m'apaise de la sorte;lorsqu'arrive le weekend, je prends un livre,un chapeau et me rends au cimetière. Là j'étale une couverture sur l'herbe et après avoir prié je reste à ses "côtes "un moment. Ce n'est pas lugubre loin de la, le cimetière est nouveau en pleine nature avec seulement que quelques monuments et...un silence pénétrant me fait penser que je suis avec elle au paradis. Seuls le chant des oiseaux et parfois le vent nous tiennent compagnie. Puis lorsque je rentre à la maison la dure réalité me saisit et c'est horrible.
Nous sommes, finalement nombreuses à souffrir du manque,il y a celles qui se manifestent et celles qui restent dans l'ombre. Partager sa peine quand on sait que l'on est comprise allège notre souffrance même si c'est infime.
A toutes les mamans je souhaite beaucoup de courage et plein de petits bonheurs.


Françoise le 14/04/2019
Non Anonyme,rien n'est insensé lorsqu'il s'agit de tenter de se rapprocher de nos enfants. Moi aussi, je vais au Columbarium, qui se trouve dans un milieu arboré et calme où l'en entend le chant des oiseaux, et j'y trouve comme vous un réconfort et l'impression de me rapprocher de mon fils. Comme pour vous ce réconfort est bref et la triste réalité de la perte irrémédiable me rattrape très vite, mais ces quelques instants de douceur permettent de franchir quelques pas supplémentaires. Lorsque j' y vais j'ai comme l'impression de prendre encore soin de lui, je lui parle....Vous voyez, nous sommes toutes peut être insensées mais c'est notre façon de supporter un peu cette terrible absence qui nous déchire. Notre solitude est profonde, je n'ose plus parler aussi souvent que j'en ai envie de mon fils par crainte de gêner, les autres, alors cela fait toujours du bien de venir sur ce blog où l'on est sure d'être comprise sans jugement.
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Anonyme le 17/04/2019
Bonjour Françoise, bonjour à toutes. Votre témoignage Françoise me réconforte. On m'avait dit de ne pas m'attarder au cimetière, que ce n'était pas bon pour moi, et pourtant cela m'apaise. J'ai regardé sur YouTube une vidéo du célèbre psychiatre Christophe fauré dans laquelle il explique que seule la personne en deuil pouvait savoir et ressentir de qu'elle façon cheminer . Aujourd'hui j'ai contacté Monique, une dame de 84 ans qui a perdu trois enfants. J'ai trouvé son numéro dans le blog(merci Myriam ).Échanger avec elle m'a été d'un grand réconfort, oui ce blog est un vrai fil d'Ariane, on y trouve ce que l'on recherche et que l'on ne trouve pas forcément ailleurs. Avec Monique nous sommes devenues soeurs de coeur comme elle dit et qu'elle admiration j'ai pour elle qui a le pouvoir de réconforter après avoir vécu trois pertes.
Il est important de continuer de nous soutenir car rien que de d'écrire et de se savoir lues allège notre souffrance, infimement mais sincèrement.


Meline le 17/04/2019
Message précédent de Méline


Anonyme le 27/04/2019
A tous les parents en deuil d'un enfant je tiens à apporter mon soutien et ma compassion moi-même je suis un papa "désenfanté" ce mot me plaît beaucoup car il touche tout de suite au coeur et l'autre a qui s'adresse ce mot comprend tout de suite de quoi il s'agit , mon fils est parti involontairement à l'âge de 22 ans ainsi que sa compagne suite à l'inconscience d'un conducteur de tracteur celà fait plus de 16 ans le 8.03.2003 avec mon épouse nous ne pensions pas survivre à ce drame , bien sûr la peine s'est un peu adoucie mais il n'y à pas une seule journée depuis cette date que nous ne pensions à eux à un moment ou un autre de la journée ou de la nuit parfois comme je le dit souvent aux autres parents en deuil d'un enfant nous,vous avez pris perpétuité.Courage à toutes et à tous. robert


Anonyme le 04/05/2019
Bonjours a toutes et tous
Il y a bien longtemps que je ne suis pas venue écrire..
Je vous lis toujours mais mes mains étaient comme figée impossible d'écrire
Je ne sais pourquoi car je suis une maman qui souffre en silence la perte de son fils Mon Dorian âgé de 20 ans
Je constate malheureusement que de nouvelles mamans sont venues sur ce blog pour échanger leurs souffrances.
Je suis de tout coeur avec vous et les larmes coulent sur mes joues..
Mon fils me manques infiniment, la vie à repris un peu son court mais tout me ramène à lui.. Je m'accroche je m'epuise celà nous demandent tellement d'énergie.. puis je retombe nos avancées et nos reculs..
Je me suis fait suivre psy ostéopathe cela m'a aidé .. Désormais je vais parler à mon Dorian par l'intermédiaire d'un médium, j'en ai besoin il m'a expliqué beaucoup de choses, il me voit, nous parlons longuement, librement.. pourtant j'étais très terre à terre ne croyant pas à tout cela.
J'ai reçu le livre de Laurence scorpion, énormément de ses paroles sont les miennes... très beau livre. Je vous embrasse toutes très fort..


Meline le 05/05/2019
Bonjour anonyme.
Votre partage me touche. Il est vrai que l'on se débat de toutes nos forces pour continuer d'avancer et nous nous raccrochons à tout ce qui peut apaiser un temps soit peu notre souffrance. Je lis beaucoup aussi et j'aurais souhaité vous demander le titre du livre que vous citez.
Je vous souhaite beaucoup de douceur dans votre cheminement.
Meline


Julien Ferray-Pennac le 05/05/2019
Bonjour Meline,
Je livre de Laurence Scipion est intitulé "Elisa dans mon ventre, toi dans mon coeur".
https://www.les-vies-dansent.com/laurence-scipion.html
Julien


Meline le 05/05/2019
Merci Julien.


Anonyme le 06/05/2019
Bonjours Meline Et anonyme
Quel âge avait vos enfants ?
Avez vous un compte FB??
Ce qui permettrait de mieux ce connaître et d'échanger que ce soit nos souffrances ou autres..
Moi je suis là maman de Dorian
Mon FB est Yolande Camuset
Si ça vous dit....
Je vous embrasse très fort
Yolande


Françoise le 15/05/2019
Voilà,...deux ans aujourd'hui que mon "petit" nous a quitté. C'est court et long à la fois, long parce que chaque jour est un combat pour trouver la force d’avancer, et court car c'est encore si présent que j'ai l'impression que c'était hier. Deux ans où tu aurais pu vivre des moments heureux, alors que le désespoir t'a conduit à partir loin de moi, loin de tout...C'est si dur de se dire "plus jamais", plus jamais ta voix, ton sourire, ta présence...Aujourd'hui je suis à nouveau au fond du trou, avec l'éternelle question : pourquoi, moi, suis je encore là ? Pourquoi je n'ai pas pu t'aider? pourquoi je n'ai pas su te protéger de toi-même ? Alors, comme je n'ai personne à qui confier ma douleur je viens ici pour tenter de trouver un peu de réconfort. Je suis allé ce matin au Colombarium pour lui parler, être plus près...
Cela ne change rien car mes pensées sont toujours tournées vers lui où que je sois, mais j'essaie vainement de trouver des échappatoires à mon chagrin, à ce manque qui ne cesse jamais.Je voudrais tant pouvoir lui dire combien je l'aime et combien il me manque....Aujourd'hui le soleil brille, c'est le printemps, le renouveau, et c'est encore plus dur...
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mamansendeuil le 26/05/2019
En cette journée dédiée aux mères, bon courage serrées les dents et n'oubliées pas que vous serez des mères jusqu'au bout dans votre tête et dans votre coeur. Et ceux que ça gène, contentons-nous de leur souhaiter de ne pas connaître cette expérience et de rester bêtes. Bises très tendre à toutes les mamans.
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Françoise le 09/08/2019
Quel dommage ....il semble que les échanges ne se fassent plus sur ce blog ?
Où sont passées toutes ces compagnes qui pouvaient comprendre ma douleur parce qu'elle était la leur aussi ? Cela amenait un certain réconfort et cela aidait à avancer tout doucement....
fRAN9OISE
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mamansendeuil le 09/08/2019
Le blog est toujours ouvert et à votre disposition. Les mamans évoluent dans leur deuil, cherchent et ce blog est un passage : par moment on ressent le besoin de parler, d'autre fois de rentrer dans sa coquille ou bien de partir ailleurs. Le cheminement est différent pour chacune d'entre nous. Par exemple, j'ai eu besoin de mettre en place ce blog, d'écrire, de peindre....on s'accroche à ce qu'on peut. Pour moi Françoise, bientôt 7 ans sans mon fils mais toujours l'impression de ne pas avoir passé la première année. Je bloque, j'ai avancée, continuée de vivre, je suis active mais je bloque là. On a toutes un moment oùu on ne sait pas si on va pouvoir continuer, puis on continue pour "les autres" puis on continue on ne sait même plus pourquoi mais le manque, le gros vide dans le coeur reste. 2 ans c'est le moment où on voit tout le monde reprendre le cours de la vie et on reste sur le bas-côté...parce que le malheur des autres s'oublie si vite dans cette société ! Et puis, vous allez bientôt apprendre "à mettre le masque", comme tout le monde en public, chaleureuse, aidante...mais dès qu'il y a un couac, les rouages débloquent et le masque tombe parce qu'on a plus envie de faire l'effort. Voilà, je m'efforce de ne rien vous cacher de ce qui vous attend, des hauts et des bas, des souvenirs qui font pleurer ou rire mais qui heureusement feront, Françoise que votre fils sera toujours là.
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Meline le 09/08/2019
Nous sommes toujours là Françoise, oui il y a des moments de silences profonds car le marasme est encore présent ;on a l'impression de tourner en rond et de ne pas avancer dans notre deuil, pourtant on est toujours là, courageuses,prêtes à aider les autres même si secrètement moi,personnellement j'ai envie de mourir. Oui on me dit courageuse car je garde néanmoins le sourire lorsque je dis bonjour, j'évite de m'apitoyer sur mon sort car les gens nous aiment quand on va bien. Il faut avoir été emporté par cette immense vague pour comprendre cette douleur qui ne nous quittera jamais, nous resterons à jamais dans les remous à nous débattre pour mener un semblant de vie, car la vie ce sont nos enfants et quand ils ne sont plus là...


Anonyme le 10/08/2019
Merci à toutes deux de vos petits messages... Cela fait du bien. Oui, je sais, on tente d'avancer malgré tout et parfois on se repli un peu, on a aussi besoin de solitude. Ce chemin est si dur plein de hauts et de bas. Parfois on a l'impression d'aller un peu mieux et puis ...on retombe encore et encore. Oui, le masque j'ai déjà appris à le porter pour les autres. Ils sont passé à autre chose et je n'ose plus montrer mon chagrin. Je dois partir en vacances chez une amie proche, et voilà au dernier moment je n'en ai plus envie... Je me sens coupable de m'éloigner...C'est stupide je sais, d'autant que partout où je suis, mon fils chéri est présent dans mon esprit, dans mon coeur. Comme vous le dites si bien, je sais que cela ne cessera jamais, cette déchirure je la garderai jusqu'à mon dernier souffle, mais la solitude est parfois si difficile à supporter avec ce lourd fardeau... Merci encore : je sais
qu'au moins, quel qu'un m'a entendue et comprise que je ne suis pas ( malheureusement) seule.
Françoise


Meline le 10/08/2019
On est là Françoise et on le restera longtemps car on a besoin de se réconforter les unes les autres, nous parlons le même langage. Également je n'éprouve pas le besoin de m'éloigner si ce n'est que pour rendre visite à ma fille au cimetière, je me fais du mal en pensant que j'aurais pu aller la voir dans sa maison avec plein de petits autour d'elle, je me fais du mal sans cesse en passant ce que je n'aurai plus jamais d'elle de douceur, d'amour et de baisers mais je continue de lui dire combien je l'aime et qu'il me tarde de la retrouver . Il m'arrive de m'assoupir sur le canapé, pas longtemps, car mon coeur se met à battre très fort et je pleure toutes les larmes de mon corps . Autour de moi on me dit "courageuse" car je lutte pour rester en vie mais on est loin de s'imaginer la tempête qui est en moi tout comme vous toutes. On nous dit un tas de phrases préfabriquées comme;"elle voudrait de voir heureuse, il faut profiter de la vie pour elle ect " ,mais ce sont les gens qui nous côtoient qui voudraient nous voir vivre le plus naturellement du monde comme si le chapitre de notre chagrin devait se clore à un moment donné. Françoise, allez chez votre amie ça vous fera du bien, ce sera un petit pas, puis, après,il y en aura un autre et ainsi de suite,votre enfant sera là près de vous et en vous .
Bise affectueuse


Meline le 10/08/2019
J'espère que nos enfants ignorent à quel point nous souffrons de leur absence et qu'il reposent en paix nous attendant pour la suite...


mamansendeuil le 11/08/2019
Pour moi, ce blog est mon petit monde secret, celui que je ne peux partager qu'avec des mamans comme moi, un refuge, un endroit où on peut dire sans censure. Après, il faut qu'il reste une vie à côté, il est donc normal d'avoir besoin de venir quelques fois et de ne pas en ressentir le besoin quand la vie se fait pressante. Gardez-le comme votre refuge, votre "dévidoir" car il est très difficile de parler aux proches mais ne vous sentez jamais forcées d'y venir. Si des mamans veulent faire un article sur leur enfant, je vous l'ai déjà proposé, passez par mon adresse mail et l'article sera sur le blog, c'est vous qui les faites encore vivre par vos souvenirs. Bises à toutes et même si vous avez l'impression que je ne suis pas là, je suis là, je vous lis mais je n'interfère pas si vous êtes bien entre vous.
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mamansendeuil le 11/08/2019
Méline, on apprend toutes à mettre "le masque" car le temps passant, les gens oublient notre douleur et n'ont pas envie d'y être confronté. Mais on sait toutes ce qu'il y a derrière le masque. J'en suis encore à "pourquoi lui et pas moi", comme toutes au fond de nous.
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Meline le 11/08/2019
Tout simplement merci Myriam d'avoir créé ce blog et donc ce fil qui nous relie.
Bise affectueuse.


Anonyme le 22/09/2019
Après un long silence me voici à nouveau à vos cotés. Je suis allé chez mon amie malgré le peu d'envie de bouger que je ressens car aussitôt que je m'éloigne, j'ai l'impression d'abandonner mon fils. C'est ridicule je sais, puisqu'il est partout avec moi mais c'est ainsi...notre douleur ne connais pas le rationnel. Ce petit voyage m'a permis de mettre un peu a peine à distance, pour quelques instants de repis que je ne connais plus depuis deux ans.Avec mon amie nous avons évoqué son enfance, son adolescence, alors qu'avec ma famille cela semble impossible, chacun ayant repris le cours de sa vie, ou n'osant pas me parler de lui...Je ne dirai jamais assez combien ce blog a pû m'aider à me sentir moins seule, à partager mes sentiments et ma douleur, à avancer un peu tout simplement. Merci encore à toutes les Mamans pour leurs mots de réconfort et leur écoute. Sans ce blog, je ne sais comment j'aurai pû avancer.


Meline le 22/09/2019
Bonsoir,
C'est bien d'avoir fait ce pas vers votre amie,même si cela a été une épreuve pour vous, de toute façon le restant de notre vie ne sera qu'épreuves qui nous aideront à avancer. Je dis ça alors que mon périmètre est encore restreint mais je garde espoir et je mène ce combat en tombant et en me relevant . Cette amie chez qui vous êtes allée a su vous apaiser par du partage et de la douceur mais le reste du temps avez vous quelqu'un à vos côtés? Un mot,une parole tous les jours nous aident à tenir même si l'on est seul avec notre souffrance. Dans mes moments les plus durs j'ose lancer un SOS, un appel,un message et j'ai un tout petit réconfort qui ne dure pas longtemps certes mais qui sèche mes larmes.
À bientôt pour que ce blog reste toujours ouvert à la consolation.


Anonyme le 14/05/2020
Danlaur le 14/05/2020 Mon fils unique Alexis s est donné la mort en se couchant sous les rails du train il y a 6 mois.C était un garçon magnifique,intelligent doux avec beaucoup de qualités ,il venait d avoir 28 ans.il était suivi par un psychiatre,il disait parfois ne plus rien aimer dans la vie.Pourtant 3 semaines avant son décès il semblait aller beaucoup mieux et faisait des projets.Nous étions très fusionnels et se confiait beaucoup à moi ,pourtant je l ai eu une heure avant son départ au telephone et il ne m a pas fait sentir son désespoir, il m a dit qu il allait promener son chien.Depuis notre vie c est transformée en cauchemar quotidien avec cette culpabilité constante de ne pas l avoir sauvé. Je n ai plus que l envie de le rejoindre,plus rien n a de sens pour moi.


Anonyme le 17/05/2020
Françoise
Je viens de lire votre message ....Cela fait trois ans aujourd'hui que mon fils a décidé de quitter ce monde et moi non plus je ne me console pas de n'avoir rien vu venir de ne pas avoir su le retenir...Votre douleur est si récente et si profonde et je la comprends si bien...J'ai eu, moi aussi, souvent envie de le rejoindre, mais je me dis que c'est en restant en vie que je peux encore honorer sa mémoire, le maintenir présent en moi. On ne se résigne jamais à leur absence et la douleur revient toujours mais nous sommes les seules,nous leur maman, à les porter dans notre cœur jusqu'à notre dernier souffle. Autour de soi avec le temps et très rapidement, notre entourage cesse de parler de notre enfant et cela est très douloureux. C'est très souvent par crainte de raviver notre douleur je suppose,mais nous on a l'impression qu'on les oublie déjà.
Alors on cache mieux son chagrin...on met un masque.
Courage, courage....la douleur ne partira jamais, mais vous l'apprivoiserez un peu. Certains moments seront un peu plus faciles et il faudra les mettre à profit pour pouvoir supporter les vagues suivantes. n'hésitez pas à vous faire aider car il est parfois plus facile de se confier à un psy qu'à ses proches.
Encore courage en espérant que vous vous sentirez un peu moins seule.


Anonyme le 18/05/2020
Danlaur Le 18 mai 2020 Merci Françoise d avoir répondu à mon message,cela fait du bien de partager avec une maman qui connaît notre douleur.Je suis suivie par une psychiatre et une psychologue mais ça n enlevé en rien ma souffrance j ai le sentiment q elle grandit de jour en jour.


mamansendeuil le 28/05/2020
Respect à toutes pour votre courage. C'est difficile d'imaginer ce qui se passe dans la tête de nos enfants, c'est pour ça qu'on ne peut rien faire. Et nous ne pouvons pas être plus fortes que les professionnels qui les suivent. Et puis il y a ce type de suicide tellement imprévisible que la victime elle-même ne sait pas d'avance ce qu'elle va faire. Et les mamans restent, impuissantes et dans l'incompréhension. Mais toujours leurs mamans.
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Anonyme le 28/05/2020


Anonyme le 06/06/2020
Danlaur le 06 juin 2000 pour demain j ai fait un coeur en fleur pour mon petit ange avec un mot"merci pour toutes les merveilleuses fêtes des mamans que tu m as offertes ,je t 'aime à l 'infini"


Anonyme le 06/06/2020
Danlaur erreur de date il s agit du 6 juin 2020


Anonyme le 07/06/2020
Françoise
Aujourd’hui est un jour bien triste pour moi comme pour toutes les Mamans qui ont perdu leur enfant....Le souvenir de fête de Mères passées avec eux est bien douloureux et vient souligner cette absence à laquelle on ne se résigne pas malgré le temps qui passe.
J'ai une pensée pour toutes celles qui comme moi se sentent si seules en ce jour de joie pour les autres..


Anonyme le 09/06/2020
Danlaur le 09 juin 2020 aujourd hui je me sent terriblement mal ,je n ai personne à qui parler est ce qu une maman qui à vécu le même drame que moi pourrais échanger avec moi?


mamansendeuil le 16/06/2020
Danlaur, j'ai perdu un enfant mais dans des conditions différentes. Je suis toutefois à l'origine de cet article, je suis très sensibilisée à ce cauchemar. Avez vous dans votre région des groupes de parole qui existe. Parler avec des personnes ayant le même vécu est mieux en les rencontrant vraiment. Tenez-bon.
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Anonyme le 16/06/2020
Danlaur,Bonjour merci d avoir répondu à mon message ,j habite la région lyonnaise ,j ai eu un no tel d une association mais je n arrive pas à les contacter,peut être est ce à cause du civid ou l association n exite plus c était pourtant au **** d un hopital c est pourquoi je suis venue sur ce blog espérant trouver un peu de réconfort ,mis il me semble qu il n est plus beaucoup actif et c est bien dommage


mamansendeuil le 17/06/2020
Si je vous réponds c'est qu'il est actif ! Je suis là mais mon but n'est pas de m'immiscer dans tous vos échanges sauf si il y a des demandes particulières. Essayez de contacter l'association Jonathan pierres vivantes (coordonnées dans les articles de ce blog) sur Paris : ils pourront vous indiquer si il existe des groupes prés de chez vous.
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mamansendeuil le 17/06/2020
Les coordonnées de l'association sont dans le premier article, je ne pense pas que le numéro a changé.
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Anonyme le 17/06/2020
Danlaur,merci pour vos infos je vais essayer de contacter cette association


mamansendeuil le 26/06/2020
Danmaur, j'espère que vous avez réussi à trouver du soutien près de chez vous. C'est difficile de se lever le matin pour continuer mais nous sommes la mémoire de nos enfants, c'est pour ça qu'on continue malgré tout à nous battre. Grosse bises de soutien.
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Anonyme le 01/07/2020
De danlaur,oui j ai trouvé l association AJPV, je suis entrée en communication avec une personne au tel,mais je n ai pas eu le courage d aller à une rencontré, pas trop le moral,j espère une prochaine fois,merci pour votre soutien.J aimerai pouvoir echanger avec des mamans endeuillées pars suicide.


mamansendeuil le 23/07/2020
Il y a tellement d'enfants qui se suicident que vous en rencontrerez dans n'importe quel groupe. C'est hélas une situation courante car même les spécialistes ne peuvent rien empêcher malgré les prises en charge. Et quelque soit la cause du décès d'un enfant, vous rencontrerez des mères qui se culpabilisent : il y a le manque et la culpabilisation (à tort mais inévitable) et vos ressentis seront les mêmes. C'est le premier pas qui est dur à faire, peur de parler mais il n'y a aucune gêne, ce n'est pas comme si vous parliez à un psy qui parle de ce qu'il n'a pas vécu, là le psy intervient peu parce que les mamans ont beaucoup de chose à se dire et surtout, elles ne se jugent pas, tous le monde est dans la même galère. Essayez au moins une fois et vous verrez si ça vous fait du bien ou si c'est pareil. Rappelez vous surtout d'une chose : notre entourage évite de parler de notre malheur alors que nous, nous voulons parler de nos enfants pour ne pas les oublier.
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