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marie
chère maman ,chers parents,lire le poème de nadou du 14 mars 2016, il parle de ce que nous endurons p
Par Marie , le 02.02.2022
marie , pour anonyme , lire aussi le texte de nanou du 14 mars 2016, ,il décrit " avec des mots " ce que nou
Par marie, le 01.02.2022
chère maman,anonyme,
oui, la souffrance nous écrase, nous étouffe,notre vie et notre coeur sont envahis par
Par marie, le 01.02.2022
bonjour je suis une maman qui ne se remet pas d'avoir perdue sa fille de 10 ans l'été dernier. je ne sais plus
Par Anonyme, le 01.02.2022
chère anonyme, je comprends votre immense douleur ,cette souffrance qui imprègne notre coeur , notre corps,
Par Anonyme, le 30.12.2021
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· Décédé le vendredi 12 octobre 2012
Date de création : 27.03.2013
Dernière mise à jour :
29.12.2019
69 articles
Je suis une maman qui avait 5 enfants... J'en ai perdu 2: Mon plus jeune, il y a 6 ans aujourd'hui; il allait avoir 12 ans et mon grand, âgé de 25 ans, il y a 1 an et demi. Je viens d'écrire un texte pour mon petit, pour cet anniversaire:
6 ans mon petit Jo que tu as quitté ce monde
6 ans que dans mon cœur j’ai une plaie profonde
Un manque dans ma vie, une souffrance immense
Que rien ne peut guérir, même pas l’espérance…
C’était un lundi, un jour très ordinaire
De classe, de travail. Du moins je le croyais
Comment aurais-je pu croire le contraire
Savoir que le destin était déjà scellé
Que tu avais ce jour-là entendu des paroles
Infâmes et criminelles, qui allaient jouer le rôle
Pour ton âme d’enfant, de cruelles morsures
Et allaient ré ouvrir les profondes blessures
Enfouies dans ton cœur, et commençant à peine
A cicatriser
Comment aurais-je su
Que s’était étendu
Sur toi le voile noir
D’un profond désespoir
T’empêchant de voir la lumière de la Vie qui t’avait appelé
La remplaçant par des chimères qui ont ta joie, annihilée
En partant tu as ouvert la porte au malheur
Il est entré chez nous comme un cambrioleur
Et depuis il ne cesse de nous torturer
Prélevant sa rançon, mais sans nous libérer
Je proclame qu’il est le plus grand des menteurs
Qui appelle nos souffrances et fait naitre nos peurs
Il nous montre la vie comme une tragédie
Il veut nous faire croire que nous sommes maudits
Il voudrait nous tromper et nous faire oublier
Que la Vie, c’est la Vie et qu’elle veut jaillir
Pour offrir à chacun ce qui le fait grandir
Malgré son œuvre à lui, elle veut nous épargner
Joseph le vide que tu as laissé, reste immense
Et pour moi les années n’ont aucune importance
Tu n’es pas seulement, Jo, dans mes souvenirs
Tu restes mon présent, mes années à venir
Une part de mon cœur ne battra plus ici
Car Amélien et toi, vous me l’avez ravi
Pour que la part qui reste et s’efforce de vivre
Par toute sa douleur ne se laisse pas détruire
Envoie-nous, mon Joseph les éclats de ton rire
Le tout dernier message que tu nous as laissé
Ce message d’amour pour nous six, ta famille
Jamais je ne pourrai assez t’en remercier
Car souvent dans ma nuit, comme une étoile, il brille
Tu n’es plus là Joseph, mais tu es vivant, j’espère
Toi, mon plus petit et mon grand, ton grand-frère
Amélien, êtes entrés tous deux dans la lumière
Faites-en parvenir jusqu’à nous la chaleur
Chantez avec nous, riez avec nous
De votre amour vivant, enveloppez-nous
Ensemble, claquons la porte, sur le nez du malheur
Je t’aime Joseph
Je t’aime mon enfant
Je t’aime
Ta maman
Joseph et Amélien. Une poésie magnifique et tellement poignante. Je pleure sur mon clavier. C'est tellement inimaginable de perdre ainsi son enfant et pourtant la vie n'épargne pas même les plus jeunes. Et on reste impuissant devant cette terrible vague qui les fragilise et les amènent si vite à l'irrémédiable. 12 ans et 25 ans, des vies à peine commencées. Comment peut-on être à la fois des mères mortes avec leurs enfants et en même temps capables de continuer avec acharnement à les faire vivre? Je me demande de plus en plus de où nous arrivons encore à tirer cette force. Merci pour cette poésie si touchante. Myriam.
http://mamansendeuil.centerblog.net
Si vous avez envie d'en parler avec moi, n'hésitez pas à me contacter sur ma messagerie personnelle : myriam.gravier@free.fr. Le temps passe mais n'efface rien, je crois même qu'il exacerbe la douleur au lieu de la calmer et nous force à nous accrocher à nos souvenirs, en essayant de garder les bons. Bises. Myriam.
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Une pensée à chaque passage sur le blog pour Joseph. trop jeune.
http://lescouleursdemyriam.centerblog.net
je pleure des rivières de larmes
et j ai honte de ces pleurs puériles
que parfois je manifeste pour pas grand chose
je vous présente tout mon respect pour votre
douleur sans fin
et si vous le permettez je vous serre dans mes bras
Christiane
http://douceuretdetente.centerblog.net
Merci Marie-Bernadette.
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